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Brève

Encadrer la blockchain : une nécessité vitale pour la principauté ?

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Faut-il encadrer la blockchain par une autorité dédiée ? C’est l’avis de Thierry Poyet fondateur de World of blockchain Monaco.

Ancien élu du Conseil national, Thierry Poyet a déposé, en 2017, une proposition de loi pour encadrer la blockchain et créer une autorité monégasque dédiée. La blockchain ? C’est cette technologie de stockage et de transmission d’informations sécurisée sur internet. Base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création, elle est partagée sans intermédiaire, chacun pouvant ainsi vérifier la validité de la chaîne. Ses effets vertueux sont nombreux : par exemple, la possibilité pour les entreprises de créer des services à forte valeur ajoutée qui occupent peu de m2 en surface de bureaux.

Avancer vite sur la blockchain à Monaco

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Thierry Poyet se bat pour la reconnaissance de la blockchain, persuadé qu’elle est un des enjeux les plus importants pour l’avenir économique de la principauté. Avec Jean-Philippe Claret, il a créé l’association World of blockchain Monaco afin de faciliter l’introduction de cette technologie dans le monde industriel monégasque et sensibiliser les autorités et les acteurs économiques du Rocher.

Pour eux, il faut avancer vite. « Dans la compétition mondiale, beaucoup d’acteurs observent les cadres réglementaires de différents pays pour décider de leur implantation future. C’est au départ que tout se joue. Les entreprises regardent, avant d’agir. »

Ainsi, les fondateurs de World of blockchain Monaco redoutent que les entreprises désireuses de s’implanter sur le Rocher et utilisant la technologie aillent « faire leur levée de fonds ailleurs, faute de réglementation ». Ils demandent donc aux autorités de se positionner rapidement. Un premier pas a été franchi par le gouvernement qui, le 21 juin dernier, a annoncé vouloir transformer la proposition de loi en projet de loi. La Constitution monégasque prévoit que ce dernier a, au maximum, un an pour transmettre un texte au Conseil national. La Chambre doit ensuite l’étudier, l’amender éventuellement et le voter…