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Brève

Monaco renouvelle son partenariat pour lutter contre la traite au Sénégal

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Le gouvernement de Monaco a renouvelé son partenariat avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), en place depuis 2011.

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La signature apposée par l’ambassadeur Isabelle Berro-Amadeï sur le contrat de partenariat entre la principauté et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le 20 septembre, à Vienne, revêt une importance particulière pour le gouvernement monégasque. Elle matérialise un peu plus son engagement à protéger les plus vulnérables. En l’occurrence, les victimes de la traite au Sénégal qui touche particulièrement les plus jeunes. Plus de 100 000 enfants sont ainsi contraints quotidiennement à la mendicité forcée dans ce pays d’Afrique francophone.

Cette signature officielle, en présence de Jean-Luc Lemahieu, directeur de la Division de l’analyse des politiques et des relations publiques au siège de l’ONU, est, en fait, le simple renouvellement d’un accord en place depuis 2011. Mais elle cristallise l’une des initiatives les plus concrètes au monde dans le domaine de la protection des êtres humains.

La traite touche 40 millions de personnes à travers le monde

Ce projet est découpé en trois phases. La première a permis la prise en charge directe de 200 victimes. La deuxième a consisté à appuyer la création d’une cellule nationale chargée de lutter contre les trafiquants et à former magistrats et policiers aux réalités de la traite. La troisième vient donc de démarrer et durera jusqu’en 2020. Elle vise à renforcer la protection et l’assistance aux victimes, notamment en soutenant l’Etat sénégalais dans ses campagnes de sensibilisation auprès de la population.

Le gouvernement de la principauté a débloqué plus d’un million d’euros pour ce programme de neuf ans. Réalisé en partenariat avec l’ONUDC, il s’inscrit dans le cadre plus large de l’Initiative mondiale des Nations Unies de lutte contre la traite des êtres humains (UNGIF). Objectif : endiguer ce fléau qui, selon la Walk Free Foundation, s’abat encore sur près de 40 millions de personnes à travers le monde.