Brève

Un Institut de pointe en intelligence artificielle devrait ouvrir sur la Côte d’Azur

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Nice Sophia Antipolis va recevoir la labellisation 3IA. L’université niçoise est l’un des quatre sites français retenus pour la création des Instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle.

C’est officiel. La ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé les sites sur lesquels seront implantés les Instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA). Douze dossiers ont été déposé. Quatre ont été retenus. Dont celui de Nice Sophia Antipolis, sélectionnés avec ceux de Grenoble, Paris et Toulouse.

Les 3IA structurent le programme national en intelligence artificielle concocté par le gouvernement français. Ils seront conçus comme des pôle de recherche, de formation et d’innovation. Ces Instituts de pointe, avec lesquels les universités, les entreprises et les startups auront vocation à interagir, regrouperont des centaines de chercheurs, français et internationaux, spécialisés dans les disciplines liées à l’IA. La candidature azuréenne, portée par Université Côte d’Azur, privilégie ainsi la santé et le développement des territoires.

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Faire de la France un fer de lance mondial de la recherche en IA

Un jury international, composé de personnalités scientifiques reconnues, va désormais examiner dans le détail les quatre dossiers avant d’accorder aux sites une labellisation 3IA. Une enveloppe de 100 millions d’euros, prévue dans le troisième « Programme des investissements d’avenir de l’Etat » (PIA3), sera alors débloquée en leur faveur.

Objectif : faire de la France un fer de lance mondial de la recherche en intelligence artificielle et de ses applications pratiques. Un domaine où excellent les Etats-Unis et la Chine.

Ainsi, après l’amélioration des diagnostics médicaux par l’IA et la sécurisation et la certification des algorithmes IA, la constitution d’un réseau avec les meilleures institutions de recherche mondiale en IA est le troisième volet de l’ambitieux programme lancé par la France. Comme l’explique Frédérique Vidal : « Le développement des technologies d’IA s’accélère fortement et irrigue l’ensemble des secteurs de l’économie et de notre vie quotidienne, en posant de nouveaux sujets économiques, sociaux, éthiques et démocratiques. »