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Récit

Elle tabasse un homme au visage après un différend en voiture

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La prévenue était jugée en son absence mardi 28 novembre dernier - © Monaco Tribune

De son côté, il n’a pas répliqué et a porté plainte.

Le président du tribunal le reconnaît, pour accéder au parking au niveau de la place d’Armes « c’est compliqué et ça bouchonne très souvent ». Mais cette Niçoise qui était précisément à l’entrée de ce parking le 30 mai dernier, n’a pas vraiment su faire preuve de patience, lorsque, quelques instants après avoir entendu un coup de klaxon, elle va complètement perdre le contrôle et causer deux jours d’ITT au conducteur qui se trouvait derrière elle.

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Florestan Bellinzona rappelle les faits tout en feuilletant le dossier : « de ce que vous voyez monsieur, madame peut avancer de quelques centimètres ce qui permettrait de ne pas gêner la circulation. Vous décidez alors de klaxonner, une fois, en vain, et votre passager descend de la voiture pour lui demander d’avancer son véhicule. En voyant qu’elle reste immobile, il décide de descendre une seconde fois et d’apposer un autocollant sur la voiture de cette dernière ».

Selon la version de la prévenue absente à la barre, mais entendue en amont par les policiers, l’un des deux hommes l’aurait insultée. La voilà qui descend de son véhicule, se dirige vers le conducteur et le frappe violemment au visage, le laissant avec une dent abîmée, des égratignures au niveau du cou et des blessures à la lèvre. « Je ne peux pas confirmer ce qu’a dit ou pas mon ami car je ne l’ai pas entendu », précise la victime.

De la prison avec sursis

Assisté d’un avocat, le jeune réclame à titre de dommages-intérêts un peu plus de 3 300 euros, notamment pour couvrir ses frais médicaux. « Cette situation est récurrente à Monaco. Je précise que les deux enfants de madame étaient à l’arrière. Bel exemple. Vous noterez aussi qu’elle portait toujours les stigmates des coups sur ses mains plusieurs heures après les faits, et pour couronner le tout, elle ne se présente pas à l’audience ».

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Ce qui gêne le procureur, c’est la manière dont la prévenue « banalise les faits ». En lisant son procès-verbal, le parquet partage à voix haute les propos de l’opticienne exerçant à Monaco : « je l’ai tenu d’une main et giflé de l’autre à deux ou trois reprises ». Agacé que la mise en cause se considère légitime d’employer une telle violence, le ministère public va requérir un mois de prison avec sursis.

Après avoir noté qu’elle n’avait jamais été condamnée auparavant, le tribunal condamnera la trentenaire à une peine plus clémente : huit jours de prison avec sursis. L’affaire est renvoyée sur intérêts civils pour estimer plus précisément le montant des dommages-intérêts accordés à la victime.

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