Pocognoli s’exprime avant le choc crucial de Ligue des Champions contre Bodø/Glimt
Alors que l’AS Monaco s’apprête à affronter Bodø/Glimt lors d’une rencontre décisive de Ligue des Champions, l’entraîneur Sébastien Pocognoli a partagé ses réflexions lors de la conférence de presse d’avant-match sur le test qui attend son équipe dans le Cercle Arctique norvégien.
Inquiétudes liées aux blessures
La priorité était de se concentrer sur la victoire lors de ce match crucial, ce qui sera plus facile à dire qu’à faire, compte tenu des nombreux problèmes de blessures auxquels Pocognoli est confronté.
« Nous avons tourné la page de la Ligue 1, nous sommes désormais concentrés sur la Ligue des Champions où nous déplorons deux nouveaux absents. Je ne me focalise toutefois pas sur ça mais uniquement sur les forces en présence », a-t-il expliqué.

« Depuis que je suis arrivé, c’est un contexte similaire mais nous trouverons les meilleures solutions car il reste beaucoup de qualité à explorer. Dans toutes les circonstances, il y a toujours moyen d’avoir de bonnes réponses, comme on en a eu ces dernières semaines avec certains joueurs qui ont pu se montrer. J’ose espérer qu’on en aura d’autres à vivre collectivement et individuellement. Il y a beaucoup de joueurs que je n’ai pas encore eu sous la main. J’attends qu’ils reviennent afin de pouvoir les juger au quotidien sur le terrain. Il y a trois nouveaux absents depuis mon arrivée avec Christian Mawissa, Krépin Diatta et Ansu Fati, je dois l’accepter et faire les meilleurs choix possibles. Pour l’instant, nous avons eu des bons moments, d’autres plus compliqués, mais je suis satisfait de la manière dont on arrive à développer notre football malgré toutes ces absences. »
Une première victoire en Ligue des Champions comme objectif
Revenant sur le parcours de Monaco en Ligue des Champions jusqu’à présent, Pocognoli a gardé la perspective et adopté un ton mesuré, insistant : « On se concentre d’abord pour faire une bonne prestation, même si on connaît notre bilan comptable. Je pense que prendre un point contre Manchester City et face à Tottenham, où de manière très objective, on aurait mérité la victoire, ne sont pas forcément des mauvais résultats. »
« Forcément, quand tu perds des points à Bruges, il faut les rattraper. Nous avons un match demain où il faut combler cela. Après ce déplacement, nous serons à la moitié de cette phase de ligue. Comme je l’ai déjà dit, on avait fait un sprint final parfait la saison passée [en Ligue Europa], donc tout est encore possible. Mais si on gagne demain, on pourra se mettre dans une situation plus confortable. »

Un adversaire familier
Ayant affronté la formation norvégienne lors de son passage à la tête de l’Union Saint-Gilloise, il était intéressant d’entendre son opinion sur Bodø/Glimt et la menace qu’ils représentent.
« Je les connais bien parce que je les ai affrontés avec mon ancien club de l’Union Saint-Gilloise à Bruxelles. Je me rappelle que l’on avait fait match nul 0-0 dans leur fabuleuse campagne de Ligue Europa. Je connais leur équipe, leur style de jeu mis en place par l’entraîneur puisqu’il y a beaucoup de visages similaires. J’ai du respect pour eux parce qu’ils montrent de nombreuses qualités, ils méritent d’être là où ils sont. Mais nous sommes ambitieux, nous essayons toujours de jouer pour les trois points », a-t-il reconnu.

« Je pense que la réalité est que nous savons où nous sommes car nous avons pu voir plusieurs équipes être surprises la saison dernière sur ce terrain. Nous savons que ce sera un match difficile, il faudra faire de notre mieux. C’est la seule réponse que je peux donner et j’espère que l’on aura un bon match de football demain, avec la victoire à la clé. Mais avant ça, nous devons tout donner, je le répète. Nous savons que Bodø est très solide à domicile, nous savons où nous débarquons. Je pense que nous devrons être consistants collectivement et être présents dans l’attitude, ainsi que le caractère. Ils ont beaucoup de qualités mais leur point fort est le collectif parce qu’ils ont créé des automatismes depuis quelques années. »
Le terrain
L’entraîneur belge a ensuite évoqué le défi de jouer sur la pelouse synthétique, qui sera un autre facteur important dans leur quête de victoire.
« On n’a pas eu le temps de s’entraîner dessus en France, on le fera aujourd’hui ici. On doit s’adapter à cet environnement et à ce terrain synthétique. Nous avons de jeunes joueurs qui ont grandi sur ce type de terrain, tandis que nous, les plus anciens, n’avons pas toujours joué sur de bonnes pelouses. Ça fait partie du football, il n’y a rien de plus à dire », a déclaré le technicien de 39 ans.

Le football norvégien
Enfin, Pocognoli a réfléchi sur la croissance du football norvégien avec des mots d’admiration pour le développement footballistique du pays, commentant : « De mon point de vue, le football norvégien grandit, il y a de fantastiques joueurs qui évoluent dans la sélection. Bodø est par exemple un excellent représentant. J’ai de l’empathie et du respect parce que nous avons beaucoup comparé mon ancien club à eux la saison dernière et cette saison, par rapport au fait que c’était deux petites équipes. »
« Cela montre que tout est possible quand tu travailles fort et avec consistance. Probablement que la situation géographique fait que la cohésion est encore plus forte, aussi avec les supporters. C’est une belle histoire et c’est bien pour le pays, je pense. »
Les regards tournés vers le match
Maintenant que les paroles ont été prononcées, place à l’action, alors que Monaco poursuit trois points précieux qui seraient le moyen idéal de donner vie à sa campagne européenne.











