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Interview

Ukraine : Un couple de Monaco crée un groupe Facebook pour aider les réfugiés

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Capture d'écran Facebook

Le groupe s’adresse à toutes les personnes de la Principauté et des alentours qui souhaitent accueillir une famille de réfugiés.

« Instinctivement, nous avons voulu aider. » Comme de nombreuses personnes à travers le monde, Camille Lefebvre et son mari Gregory Carpinelli ont été profondément touchés par les premières images du conflit russo-ukrainien, le 24 février dernier.

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« Avec mon mari, on a vécu le début de l’invasion russe en direct à la télévision, raconte Camille. Ça fait deux semaines qu’on est assez perturbés par ce qu’il se passe. On a aussi vu sur les réseaux sociaux qu’il y avait beaucoup de réfugiés ukrainiens à la frontière polonaise qui cherchaient des logements. »

Ni une ni deux, le couple envisage immédiatement d’accueillir une famille et prend contact sur les réseaux sociaux avec une coordinatrice bénévole à la frontière polonaise, chargée de trouver des logements pour les réfugiés.

En attendant que cela puisse se faire, et en constatant le nombre de demandes, la jeune femme de 28 ans, maman de trois enfants, veut s’investir davantage. Voilà comment, il y a quelques jours, est né sur Facebook le « Groupe entraide Ukrainien(ne)s Monaco Et Alentours », qui réunit pour l’instant une cinquantaine de membres.

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La résidente Camille Lefebvre et son mari monégasque Gregory Carpinelli ont voulu venir en aide aux Ukrainiens – DR

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« Si je dois partir dans un autre pays avec mes enfants, je voudrais être en sécurité »

« J’ai vu beaucoup de personnes prêtes à aider sur les réseaux sociaux, alors j’ai voulu mettre en contact ces personnes-là avec les bénévoles qui aident les familles dans le besoin. J’ai voulu créer une plateforme dédiée uniquement à ce sujet-là », explique Camille. De leur côté, les membres peuvent aussi proposer spontanément leur aide ou poser leurs questions.

Et pour la jeune femme, pas question de faire les choses n’importe comment : « Étant maman, je me dis que si je dois partir un jour dans un autre pays sans mon mari avec mes enfants, je voudrais être en sécurité. C’est quelque chose dont on ne parle pas assez : certaines personnes disent vouloir aider mais peuvent être malintentionnées. J’aimerais trouver un moyen pour écarter ce genre d’individus, un moyen de sécuriser ces mamans et ces enfants pour qu’ils tombent dans des familles bien intentionnées. Avec mon contact à la frontière ukrainienne, on essaie de demander des photos des familles d’accueil et de leurs logements. Il faut bien comprendre que si les réfugiés restent en Pologne c’est aussi parce qu’ils ont peur, il faut le comprendre ! »

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En plus de l’accueil des familles réfugiées, le groupe relaie d’autres formes d’aide : propositions de travail, collectes et autres initiatives solidaires sont aussi partagées. « On se sent assez impuissants, alors si on peut faire quelque chose et qu’on en a envie, il ne faut pas hésiter », confie Camille.

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