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Récit

Casques de scooters, housses, rétroviseurs… La justice condamne un voleur actif à Monaco

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Les vols ont eu lieu à Monaco entre juillet et novembre 2022 - © Monaco Tribune

Grâce aux plaintes déposées par les propriétaires, les autorités monégasques ont pu mettre la main sur l’accusé.

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Un père de 45 ans a troublé le calme et la tranquillité qui font la renommée de Monaco. Il a en effet commis une série de vols entre juillet et novembre derniers, avant d’être reconnu par les plaignants grâce aux images de vidéosurveillance de la Principauté.

Gérant d’une société basée à Hong Kong, cet ancien Beausoleillois s’est présenté à la barre du tribunal correctionnel de Monaco mardi 11 avril dernier pour s’expliquer. En costume, sa présentation est soignée, mais son discours manque de clarté. « J’étais ivre, je ne me souviens pas de tout, et dans cet état, je fais n’importe quoi. »

Le Président fait un bond en arrière : « Monsieur, vous êtes en train de nous dire que vous conduisiez alcoolisé ? » En effet, le visionnage montre un homme opérant à bord d’un véhicule. « Ce que vous dites ne rime à rien, et puis, c’est inquiétant de se dire qu’à chaque fois que vous buvez, vous commettez ce type d’actes », poursuit le juge. À savoir que l’homme de nationalité française a déjà été condamné dans l’Hexagone à deux reprises, à chaque fois pour conduite après usage de stupéfiants. Autre révélation : il est interdit de territoire monégasque.

« Très embêtant pour ceux qui veulent rentrer chez eux »

L’une des victimes était représentée à l’audience par un avocat monégasque qui n’a pas manqué de rappeler « l’aspect nauséabond du comportement du prévenu. » Si voler un casque, des gants, ou des rétroviseurs semple peu, cela reste un délit qui « se révèle très embêtant pour ceux qui veulent rentrer chez eux. »

De plus, ce genre d’actes entache l’image de la Principauté. « Monaco est renommé pour sa tranquillité et sa sécurité, et cette qualité de vie que nous souhaitons tous maintenir, déclare l’avocat de la victime. Mon client réclame, à titre de dommages et intérêts, 30 euros pour la valeur de la housse qui lui a été dérobée, ainsi que 1 000 euros pour les frais d’avocat. »

« Ses explications sont farfelues », maintient le Procureur, qui requiert 120 jours-amende de cinq euros. Le tribunal prononcera une peine plus importante : 15 jours de prison avec sursis et 500 euros pour le préjudice.