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Récit

Un client condamné après avoir consommé de la cocaïne dans un bar de Monaco

port hercule monaco
Ce Mentonnais avait déjà été condamné en France pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique à deux reprises - © Unsplash

Des policiers en civil l’ont aperçu sortir des toilettes de la Rascasse située sur le port, avec de la poudre blanche au nez.

La discrétion n’est sans doute pas sa principale qualité… Un Franco-Australien résidant à Menton, a été aperçu le 4 juin dernier en train de se droguer ou presque. C’est la poudre blanche, forme à laquelle est généralement consommée la cocaïne, qui l’a trahi face aux agents de la Sûreté Publique. « Il s’est de plus frotté le nez, ce qui a confirmé un peu plus les doutes », précise le président du tribunal correctionnel le jour de l’audience. Interpellé, l’homme avait sur lui, en plus de ce qu’il avait snifé, près d’1,30 grammes de cocaïne.

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Interrogé dans la foulée, le fêtard de 47 ans confie qu’il a commencé à consommer à l’âge de 19 ans pendant des soirées festives. « Cela fait donc 25 ans que vous consommez régulièrement ? » l’interroge le président. Le prévenu nie, tandis que son avocat présente aux magistrats les résultats d’analyse de dépistage de drogues, négatifs. « Où en est monsieur au niveau de l’alcool ? » demande à son tour le procureur.

Connu de la justice

Si le casier français de cet homme est entaché de deux mentions, le procureur reconnaît que celles-ci sont anciennes. Cependant, le mis en cause a une « conduite addictive depuis longtemps, souligne le ministère publique. Le risque avec ce genre de comportement est qu’il reprenne le volant ensuite. » Deux mois de prison avec sursis sont requis par le parquet.

« Mon client a parfaitement collaboré avec les services de police, plaide Me Boyer. Il est franc lorsqu’il vous dit qu’il rencontre des difficultés à contrôler ses addictions. Et pour cause, il a dû encaisser une séparation et le décès de son père. Sachez que pour éviter toutes tentations, il a changé de travail afin d’exercer le jour plutôt que la nuit. Cette audience lui fait l’effet d’un électrochoc ». Pour ce qui est de la peine, l’avocat au Barreau de Monaco, réclame du sursis « synonyme d’encouragement afin de continuer sur cette voie ».

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Le tribunal se montera plus clément face aux réquisitions et condamnera l’homme à un mois de prison avec sursis. Placé sous le régime de la liberté d’épreuve, le mentionnais a l’obligation de se soigner et d’en apporter les justificatifs pendant une durée de 18 mois.

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