Trump et le monde : Jean-Pierre Petit décrypte la nouvelle donne américaine
L’économiste français a livré une analyse sans concession du retour de Donald Trump au pouvoir lors d’une conférence exclusive organisée par le Monaco Economic Board au Méridien Beach Plaza.
Une Amérique qui assume sa puissance
Dans les salons du Méridien Beach Plaza, Jean-Pierre Petit, Président des Cahiers Verts de l’Économie, a déployé vendredi dernier une fresque géopolitique où Donald Trump apparaît non plus comme un accident de l’histoire, mais comme l’architecte d’une rupture durable. « Ce n’est pas l’Amérique au-dessus de tout le monde, c’est l’Amérique d’abord », a-t-il martelé, décryptant avec une ironie mordante les neuf premiers mois de ce second mandat présidentiel.
L’Europe face à ses fragilités
L’économiste n’a pas épargné le Vieux Continent, brossant le portrait d’une Europe engluée dans ses dépendances – énergétiques, numériques, militaires. Les élites européennes, qualifiées de « naïves et pusillanimes », peinent selon lui à esquisser une véritable autonomie stratégique face à un partenaire américain devenu imprévisible.
Naviguer en eaux troubles
Face aux soubresauts d’une économie mondiale traversée de tensions inflationnistes et de guerres commerciales larvées, Jean-Pierre Petit a prodigué ses conseils aux investisseurs monégasques. Si les marchés américains flirtent dangereusement avec la bulle spéculative, la Chine et la Corée offrent des perspectives intéressantes. L’or conserve son statut de refuge intemporel. Un seul mot d’ordre : diversification et prudence, alors que l’horizon économique reste voilé d’incertitudes où « tout se jouera sur la capacité des investissements à compenser la détérioration du marché du travail ».








