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Brève

Un label « BD2M » dans la construction pour réduire les émissions de gaz à effet de serre

bdm

Le label « Bâtiments durables méditerranéens » va être importé à Monaco pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Reste à l’adapter à l’environnement local.

La Mission pour la Transition Énergétique (MTE) a été créée en 2016 afin de coordonner les projets de limitation des émissions de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables. Elle prolonge l’action du prince souverain et de son gouvernement pour la préservation de l’environnement. Son objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre en principauté de moitié en 2030, avant d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Aussi a-t-elle décidé d’adopter le label « Bâtiments durables méditerranéens ». Ce dernier, créé par l’association EnviroBatBDM, est actif en PACA depuis 2008. Il distingue les pratiques écologiques dans la construction sur la Côte d’Azur.

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Un secteur qui « représente plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre à Monaco », détaille Annabelle Jaeger-Seydoux, nouvelle directrice de la MTE. Il s’agit donc de favoriser les bonnes pratiques. Le projet a été présenté, le 23 octobre dernier, à 160 acteurs locaux de la filière. Six réunions de travail vont suivre. Elles devraient permettre de créer de toutes pièces un label adapté à la principauté intitulé « BD2M », pour « Bâtiments Durables Méditerranéens de Monaco ». Pour l’instant, il intègre sept critères (choix des matériaux, qualité sonore, intégration à la biodiversité…) autour d’un système de points à glaner pour atteindre des échelons.

« BDM nous paraît déjà bien adapté à Monaco car il intègre les conditions géoclimatiques du littoral. On va donc s’interroger sur les spécificités monégasques. Nous, ce sont les contraintes de réalisation de chantiers et la surdensité. Partant de là, il faut déterminer où placer le curseur entre les exigences pour le confort, les nuisances et le respect des normes environnementales au moment de la réalisation du chantier », explique Annabelle Jaeger Seydoux.