Brève

Non aux chauffards monégasques !

La Principauté de Monaco entre en lutte contre les intervenants à quatre roues monégasques, qui commettent des infractions en France. Ils paieront prochainement systématiquement leurs amendes en cas de délit dans l’Hexagone.

Les chiffres sont édifiants : le Rocher compte 40 000 Monégasques, mais 100 000 infractions de vitesse ont été commises par des véhicules immatriculés dans la Principauté en France, rien qu’en 2018. Une goutte d’eau compte tenu du nombre impressionnant de délits routiers sur le territoire français par des automobilistes européens : sur les 17 pays de l’Union européenne qui collaborent avec la France pour transmettre l’identité de leurs conducteurs flashés, on compte en 2018 plus de 2,5 millions de contraventions. Pays champions toutes catégories, la Belgique et l’Espagne. 70% de ces contraventions ont été acquittées, signe que ce système est plutôt fructueux.

Contraventions réciproques

Mais pour autant, ces chiffres choquent tout autant le Rocher que l’Hexagone. Cela fait d’ailleurs déjà trois ans que la France et Monaco ont décidé de lutter main dans la main contre ce fléau, en échangeant leurs informations sur ces conducteurs imprudents, dont les excès de vitesse peuvent créer des accidents. Mais les chiffres de l’année dernière ont conduit la Principauté à systématiser ces échanges entre les autorités judiciaires compétentes, pour chaque infraction considérée comme grave. Quant aux automobilistes français qui commettraient le même type de délit dans la Principauté, ils peuvent être arrêtés à leur tour par les agents de la sûreté publique monégasque et s’acquitter de leur amende.

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