Brève

« Paths to Redemption » de David Randall à l’Auditorium Rainier III

David Randall Paths to Redemption
© David Randall "Paths to Redemption"

Une fois devient coutume, le compositeur David Randall présentera, une fois encore, son chef-d’œuvre, « Paths to Redemption » le 18 septembre prochain à l’Auditorium Rainier III dans le cadre du Gala des Amis de l’Orchestre.

En juin 2018 déjà, la première de la symphonie avait été jouée par l’orchestre philharmonique de Monaco à la salle Garnier devant le Prince Albert. Suite à l’engouement et au succès de la représentation, l’autodidacte David Randall entend bien récidiver.

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Mélomane et musicien autodidacte 

Sacré défi pour ce financier de formation que rien ne prédestinait, a priori, à l’Auditorium. Si « la passion est le sel de la vie », comme disait Descartes, c’est aussi, pour David Randall, une ambition à part entière. Et pour cause, son ambition sera aussi son cadeau d’anniversaire. Le compositeur s’était fait la promesse à lui-même de composer une œuvre pour orchestre pour son soixante-dixième anniversaire, en 2018.

David Randall est un britannique, né à Londres qui après avoir fait carrière dans la finance, décide de s’installer définitivement à Monaco en 1981. Depuis toujours passionné de musique, et plus spécifiquement de musique classique, ce monégasque d’adoption a finalement réussi son challenge.

L’empreinte des cathédrales 

« Paths to Redemption » est une symphonie en Do majeur de cinq mouvements (schisme, marche grotesque, transcendance, immortalité, rédemption), s’inspirant, du propre aveu du compositeur, de l’ambiance des cathédrales.

Chargée d’émotion, « Paths to Redemption » est avant tout l’œuvre d’un grand sensible dont la propension aux questions existentielles et métaphysiques ne fait aucun doute. À l’évidence, cette œuvre porte en elle-même le témoignage d’une angoisse profonde, sans doute partagée par chacun, et permet de ressentir au fond de soi, ce que signifie la vie et l’existence.

L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo : une évidence 

À cette occasion, David Randall sera entouré de soixante-huit musiciens de l’orchestre monégasque, une évidence pour ce mélomane qui avoue lui-même : « dans ma tête, j’ai toujours imaginé cette version interprétée par l’Orchestre philharmonique de Monaco ».

Cerise sur le gâteau : Philippe Béran, chef d’orchestre, a tout de suite accordé sa confiance à David Randall. Il confesse lui-même : « J’ai été touché et c’est cela qui m’a décidé à l’accompagner ».

Il est vrai qu’en plus de prendre une leçon de musique, l’auditeur prend une leçon de vie : « la passion qui ne se croit pas éternelle est hideuse » (Balzac).

Les réservations se font sur la billetterie en ligne de l’OPMC.