Brève

180km à la nage entre Calvi et Monaco : où en est Noam Yaron ce mercredi ?

Noam Yaron, lundi 11 août 2025
Noam Yaron s'est jeté à l'eau ce lundi pour lancer son défi

Nager 180 kilomètres et relier Calvi à Monaco pour sensibiliser le public à la protection de la Méditerranée, c’est le défi ambitieux dans lequel est lancé Noam Yaron depuis deux jours. Et ce mercredi, le nageur suisse de 27 ans a franchi un cap important.

Après s’être jeté à l’eau en Corse ce lundi 11 août, Noam Yaron, dont la tentative de « record du monde pour la nature » peut-être suivie en direct grâce à un tracé GPS, a annoncé avoir passé la barre des 100 kilomètres en 45h et 7 minutes sur son compte Instagram. Une distance symbolique, puisque c’est à cet impressionnant palier qu’il avait échoué en août 2024.

Cette fois, il semble en revanche être en bonne voie. Son équipe de communication indique qu’il « tient bon malgré l’effort extrême » et que son état d’esprit ainsi que sa motivation sont intacts. Mais avec cinq jours et cinq nuits d’efforts intensifs au programme, comment fait-il pour dormir, boire et manger ? Grâce à l’hypnose, qui lui permet de mettre une partie de son cerveau « en pause » tout en nageant, Noam Yaron a effectué deux micro siestes statiques depuis le début de son parcours.

Pour ce qui est de l’aspect nutritif, il s’hydrate toutes les 30 minutes et s’alimente toutes les heures. Au menu : pommes de terre, bananes, œufs et cannelle, tant de denrées transmises par l’intermédiaire d’une bouée.

Une bouée permet à Noam Yaron de se ravitailler pendant son périple © Noam Yaron Production x Studio Filmiz

Des conditions météorologiques variables, mais de belles rencontres

La météo joue forcément un rôle non négligeable dans la réussite de ce périlleux défi. Et en l’occurrence, le natif de Morges a connu quelques remous. Si la Méditerranée s’est montrée clémente pendant les jours inauguraux, le vent s’est ensuite levé et a formé des courants contraires qui lui ont compliqué la tâche.

Bien heureusement, le calme reprend le dessus par moments. Et Noam Yaron peut parfois compter sur un peu de compagnie. Dans la nuit de lundi à mardi, un bébé dauphin est venu le saluer, peut-être même l’encourager en vue d’une performance qui marquerait à coup sûr les esprits.