OGC Nice : quel avenir pour Ineos et Jim Ratcliffe à la tête des Aiglons ?

Le 30 juin dernier, Ineos a consolidé son statut d’actionnaire majoritaire en investissant une somme conséquente dans les comptes de l’OGC Nice. Mais l’avenir de la société britannique à la tête du club azuréen est-il tout tracé pour autant ?
À l’aube du début de la saison 2025-2026 de Ligue 1, où en est réellement l’OGC Nice ? Quatrièmes du championnat l’an passé, les Aiglons ont récemment été défaits par le Benfica Lisbonne lors du tour préliminaire des barrages de qualification pour la Ligue des champions. Mais le contexte se veut également mouvant en coulisses.
Le 11 juillet dernier, l’écurie niçoise a en effet communiqué au sujet du départ de son président historique, Jean-Pierre Rivière, qui occupait la fonction depuis 14 ans. Il sera remplacé, le 20 août prochain, par son actuel directeur général, Fabrice Bocquet. Ce mouvement, pour le moins notable, est-il annonciateur d’un plus large chambardement ?
Un apport conséquent, qui laisse entrevoir une vente ?
Comme le révèle le média Sportune, l’actionnaire majoritaire du club – la société Ineos détenue par Jim Ratcliffe – a fait le choix d’augmenter le capital social de l’OGC Nice à hauteur de 16,49 millions d’euros.
Cet apport de 3,23 millions d’euros supplémentaires n’est en fait qu’une valeur nominale. En comptant la prime d’émission versée par l’entreprise anglaise, cette dernière a finalement investi une somme proche des 60 millions d’euros, consolidant encore davantage sa position. Mais cela n’empêche pas certains observateurs de penser à une potentielle future vente. Toujours selon Sportune, « l’augmentation de capital pourrait être interprétée comme un moyen de simplifier la structure actionnariale et de valoriser le club. »
Les rumeurs autour d’une éventuelle cession allaient d’ailleurs bon train à la fin de la saison passée. Le 2 mai dernier, The Athletic révélait qu’Ineos – qui possède aussi des parts du géant anglais Manchester United, de l’écurie F1 Mercedes, ou de la formation suisse de Lausanne – explorait la possibilité de vendre le club azuréen.
De son côté, Jim Ratcliffe a écarté cette hypothèse le 11 juillet dernier, assurant que « l’engagement d’Ineos auprès de l’OGC Nice » demeurait « absolu ».