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Brève

La Roca Team face à son destin à Vilnius

La Roca Team joue le match le plus important de sa saison ce soir à Vilnius. La victoire est impérative pour jouer les quarts de finale de l’Eurocoupe.

C’est ce qui s’appelle un match couperet, de ceux dont un joueur se souvient à l’heure de repasser le film de sa carrière. Ce soir, face au Rytas Vilnius, les Monégasques ont l’occasion d’écrire leur histoire en Eurocoupe. Deuxième du groupe E, grâce au point-average particulier, la Roca Team n’a pas d’autres options que remporter son match dans la capitale lituanienne pour jouer les quarts de finale en compagnie du leader, l’Alba Berlin. Et peu importe les résultats des autres rencontres. L’enjeu est donc limpide car, en cas de défaite, c’est son adversaire du jour qui lui chiperait la deuxième place qualificative.

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Une ambiance survoltée

A l’aller, la Roca Team avait maîtrisé son sujet (75-70). Surfant alors sur une bonne dynamique, elle semblait bien partie dans ce Top 16. Mais les 2 défaites concédées sur le Rocher face à Belgrade et à Berlin lui ont compliqué la tâche. Qu’importe. Au soir de la dernière journée de la phase qualificative, elle a toujours son destin entre les mains. Soit 40 minutes, ou plus s’il y a des prolongations, dans l’ambiance survoltée de la Siemens Arena et de ses 10 000 places, garnies de supporters inconditionnels de ce club légendaire, deux fois vainqueur de l’Eurocoupe. « Disputer un tel match, dans une atmosphère pareille, c’est pourquoi on joue au basket », disait Zeek Jones après la victoire contre Nanterre samedi dernier.

« Ce sera très dur, on le sait, à l’image de tous les matches du Top 16. Mais l’on sait à quoi s’attendre, et l’on croit en nos chances », glissait de son côté l’international français Yacuba Ouattara, auteur d’un excellent match sur le parquet des Hauts-de-Seine.

Rytas est en effet une équipe complète à tous les postes. Et il faudra faire sans Paul Lacombe et Gerald Robinson, blessés respectivement au genou et au tendon. Deux absences majeures qui confrontent Sasa Filipovski à son récurrent problème de rotation d’effectif. Mais c’est aussi dans la difficulté que s’écrivent les plus belles légendes.

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