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Covid-19 : Monaco réagit aux mises en cause médiatiques

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Le Gouvernement Princier et le Conseil National de Monaco dénoncent les mises en cause médiatiques de Monaco sur les chaînes de télévision françaises, quant à la gestion de la crise sanitaire.

Face à la flambée de l’épidémie de Covid-19 dans les Alpes-Maritimes, les accusations vont bon train quant à la responsabilité de Monaco. La Principauté est visée par des chaînes de télévision françaises qui accusent le dispositif monégasque d’avoir « un impact sur la propagation du virus dans les Alpes-Maritimes« . Le Gouvernement Princier qualifie de « fake news » les informations proférées par Guillaume Bigot sur CNEWS.

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Rétablir les faits

Les autorités monégasques rappellent à tous plusieurs informations. D’abord, que la situation sanitaire a toujours été maitrisée, le taux d’incidence étant bien inférieur à celui des Alpes-Maritimes. Ensuite, que la Principauté a toujours été solidaire vis-à-vis des patients français. En effet, dimanche dernier, 25 malades des Alpes-Maritimes étaient pris en charge au Centre Hospitalier Princesse Grace alors qu’aucun résident monégasque n’était pris en charge dans le département voisin. Par ailleurs, depuis le début du mois de janvier, les restaurants sont inaccessibles aux personnes extérieures à Monaco.

Les élus ne doivent pas pointer du doigt Monaco, qui gère très efficacement la crise sanitaire

Dominique Estrosi-Sassone

Le commanditaire s’excuse

Guillaume Bigot, à l’origine de ces fausses informations a répondu au Gouvernement Princier en disant que ses sources « étaient manifestement mal renseignées ou mal intentionnées« .

Il est vrai que ces nouvelles mesures sanitaires dans les Alpes-Maritimes font beaucoup parler, mais la Sénateur du département, Dominique Estrosi-Sassone rappelle que « les élus ne doivent pas pointer du doigt Monaco, qui gère très efficacement la crise sanitaire« . En espérant que la relation entre les deux pays, qui était déjà entravée par la règle des 30 kilomètres, s’améliore dans les jours à venir.