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Portrait

À la découverte de Fiorina Berezovsky, membre des « Champions de la Paix Junior »

Fiorina Berezovsky-min
Monaco-Tribune

Tout au long de la semaine et jusqu’au 12 août, journée internationale de la jeunesse, Peace and Sport dévoile l’identité de ses six Champions de la Paix Junior. Monaco-Tribune est allé à la rencontre de deux d’entre eux. Après Théo Druenne, zoom aujourd’hui sur la talentueuse joueuses d’échecs Fiorina Berezovsky.

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Les échecs, une histoire de famille. « Mes parents se sont rencontrés grâce aux échecs, lors d’un tournoi, confie Fiorina Berezovsky. Ils ont commencé à m’apprendre à y jouer à l’âge de six ans. J’ai immédiatement adoré et je me suis rapidement plongée dedans. »

J’aime l’esprit de compétition, faire en sorte de se dépasser, pour toujours progresser

Fiorina Berezovsky

Membre du Cercle d’échecs de Monte-Carlo depuis ses débuts, la virtuose a été la plus jeune joueuse à remporter une partie au cours d’une Olympiade d’échecs – l’équivalent des Jeux Olympiques pour la discipline – à seulement neuf ans. C’était en 2016 à Bakou, en Azerbaïdjan. « J’aime l’esprit de compétition, faire en sorte de se dépasser, pour toujours progresser. »

Après avoir déjà disputé les championnats de France, les championnats d’Europe et participer à deux reprises aux Olympiades d’échecs, Fiorina Berezovsky est à quatorze ans, l’une des plus grands espoirs du club monégasque. Son rêve ? « Devenir un jour une grande maître. »

Une passion dévorante qui lui permet de voyager à travers le monde

Pour y parvenir, la résidente monégasque n’hésite pas à se rendre dès qu’elle le peut au club pour s’entraîner, parfois jusqu’à quinze heures par semaine. Une passion dévorante que Fiorina Berezovsky mène en parallèle des cours, elle qui se verrait bien mener plus tard une carrière d’avocate.

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« C’est un métier qui me fascine, avec une certaine forme de stratégie aussi, sourit-elle. En attendant, la jeune championne se concentre sur sa prometteuse carrière, qui lui permet de découvrir le monde. « J’adore voyager et les échecs me permettent de voir de nombreux pays. »

Récemment Fiorina Berezovsky était présente à Chennai, en Inde, pour disputer ses troisièmes Olympiades. Une vie à cent à l’heure, qui n’est pas pour lui déplaire, même si parfois, le poids des interminables parties peuvent peser sur ses épaules. « Je me sens épuisée après certaines parties, où l’on reste assis de longues heures. »

À l’initiative du tournoi « Chess for Peace », aux côtés de jeunes réfugiés ukrainiens

Son record ? Plus de six heures, lors de ses deuxièmes Olympiades, en 2018 à Batoumi en Géorgie. « C’est pour ça que j’aime aussi me dépenser. J’aime pratique la gymnastique artistique et rythmique. J’espère d’ailleurs m’y réinscrire en septembre. » Et en plus de toutes ces activités, Fiorina Berezovsky fait désormais pleinement partie de la grande famille de Peace and Sport.

Il est important de montrer la paix par le sport. Dans le jeu, on peut se battre et s’affronter, mais à la fin, nous sommes tous amis

Fiorina Berezovsky

Un rôle qui lui tient à cœur et qu’elle a déjà fièrement endossé en juin dernier, en organisant conjointement avec Jean-Michel Rapaire, ses parents et le Cercle des échecs de Monaco le tournoi « Chess for Peace » au sein du Novotel de Monaco, avec la présence de dix jeunes réfugiés ukrainiens.

« Ils ont beaucoup aimé. L’ambiance était géniale. C’était un endroit de paix, où tout le monde a pu jouer sereinement. Il est important de montrer la paix par le sport. Dans le jeu, on peut se battre et s’affronter, mais à la fin, nous sommes tous amis. » Des valeurs que Fiorina Berezovsky entend bien défendre au cours des prochaines années aux côtés de Peace and Sport.