Brève

Formule 1 : Charles Leclerc 4e au Grand Prix de Chine 2024

Leclerc 4ème GP Chine 2024
Charles Leclerc termine 4e au Grand Prix de Chine 2024 © Scuderia Ferrari

Voici un débrief de la course du Monégasque qui a réalisé un très bon Grand Prix malgré un départ tumultueux.

Ce dimanche 21 avril, la Formule 1 fêtait le grand retour du Grand Prix de Chine après 5 ans d’absence causés par les crises sanitaires à répétition dans le pays.

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Après des courses sprints et qualifications tumultueuses le vendredi et le samedi, Charles Leclerc se positionne à la 6e place au départ du Grand Prix. Le Monégasque a manqué de rythme en qualifications face à un Fernando Alonso et des McLaren des grands jours !

Un départ qui coûte cher à Leclerc

Comme la plupart des autres pilotes, Leclerc a démarré la course avec des pneus « médiums ». Dès le départ, il perd deux places à cause de son coéquipier, Carlos Sainz, qui le gêne au premier virage. À la suite de ça, Russell et Hulkenberg en profitent pour doubler les deux Ferrari. Leclerc est 8e.

Très vite, dès la fin du premier tour, Hulkenberg est rattrapé et les deux Ferrari récupèrent une place chacun. Trois tours plus tard, Leclerc remonte sur Russell et entame un dépassement dès le premier virage, il conclut finalement sa manœuvre et récupère la 6e place qu’il avait au départ.

Leclerc réussit tout de même à se faire sa place avec un excellent rythme en début de course puisqu’il est nettement plus rapide que tous ses concurrents devant lui. Au 11e tour, le Monégasque remonte sur la McLaren de Piastri et la Aston Martin d’Alonso. Il dépasse d’abord Piastri grâce à une excellente aspiration obtenue en ligne droite, puis Alonso qui lui préfère s’arrêter aux stands pour changer ses pneus. Il est alors 4e aux abords du 12e tour.

Un abandon qui se transforme en dénouement de situation pour Leclerc

Au 21e tour, Bottas est contraint d’abandonner à cause d’une panne moteur et la voiture de sécurité virtuelle est déployée pour sécuriser le circuit. Ralentissant la plupart des voitures, ce dispositif arrive à point nommé pour Charles Leclerc qui profite d’un arrêt aux stands moins pénalisant pour changer ses pneus usés.

Il chausse alors des pneus « durs », qui s’usent moins vite que les « médiums », pour lui permettre d’aller jusqu’au bout du Grand Prix sans les changer à nouveau.

Au 23e tour, la voiture de sécurité rentre de nouveau sur le circuit, obligeant toutes les voitures à se rabattre derrière elle et permettant à tout le monde de s’arrêter aux stands pour changer leurs pneus. Comme Leclerc a été clairvoyant, il double alors la Red Bull de Perez qui avait attendu pour changer ses pneus et s’assure pour le moment une place sur le podium.

Un podium qui s’échappe une fois de plus pour Leclerc

La voiture de sécurité se retire, la course reprend un rythme normal à partir du 32e tour mais le Monégasque est alors détaché du duo de tête. Par conséquent, Leclerc est contraint de se battre avec Perez pour la 3e place mais il se fait finalement rattraper et dépasser par le Mexicain au 39e tour. Perez, pilotant une Red Bull plus performante que la Ferrari, ne manque pas à le dépasser sans difficultés.

À partir de là, le Monégasque se retrouve dans un « No man’s land » qui le contraint à terminer au pied du podium. Malgré un départ entaché par la gêne de son coéquipier, Charles Leclerc a su faire briller ses talents de pilotage en exploitant un timing parfait pour changer ses pneus et gagner de précieuses places.

Leclerc conforte sa 3e place au championnat des pilotes, derrière Perez et Verstappen, tout comme Ferrari qui conserve sa 2e place au championnat des constructeurs, derrière Red Bull.