Le Prince Albert II exprime son soutien à Mayotte après le passage du cyclone Chido
Dans un geste de compassion, le Prince Albert II a adressé un message de solidarité au Président français Emmanuel Macron, à la suite des terribles destructions causées par le cyclone Chido à Mayotte ce samedi 14 décembre.
Alors que l’archipel de Mayotte se relève très lentement des terribles dégâts causés par le cyclone Chido, les messages de soutien affluent de tous horizons. Parmi eux, une dépêche officielle du Souverain monégasque, adressée directement au Président français Emmanuel Macron, a été publiée ce lundi 16 décembre.
Le Prince Albert II, profondément touché par l’ampleur du drame, écrit : « C’est avec une profonde émotion que j’ai appris les terribles destructions causées par le passage du cyclone Chido à Mayotte. » Ce message rédigé au nom de sa famille et de la population monégasque exprime la solidarité du Rocher avec les victimes, les disparus et leurs proches.
Le Souverain poursuit : « Nous pensons également aux blessés, à toutes les personnes ayant perdu leurs foyers dans cette catastrophe, ainsi qu’au courage des équipes de secours. »
Dans un contexte où l’archipel français se retrouve isolé et éprouvé par la violence du cyclone, le soutien moral de personnalités internationales comme le Prince Albert II est un geste d’espoir. « Soyez assuré, Monsieur le Président, de notre entière solidarité et de notre soutien indéfectible en ces moments si difficiles », conclut le Prince de Monaco.
Des scènes de chaos et de sidération
Mayotte, département français le plus pauvre situé dans l’océan Indien, a été frappé de plein fouet par le cyclone Chido, l’un des plus violents à avoir touché l’archipel depuis près d’un siècle. Les habitants, confinés tant bien que mal chez eux durant le passage de la tempête, ont découvert l’ampleur des destructions à la levée du jour.
À travers l’île, les routes sont devenues impraticables et de nombreuses communications ont été coupées, rendant l’aide encore plus difficile à acheminer. Les rafales de vent, atteignant plus de 220 km/h, ont défiguré le paysage et semé la désolation.
Les autorités françaises, encore sous le choc, redoutent un bilan particulièrement lourd. Bien que les informations demeurent fragmentées en raison des coupures de communication et de la difficulté d’accès, des estimations évoquent déjà « plusieurs centaines de morts, peut-être quelques milliers », comme le craignent les Ministres démissionnaires de l’Intérieur et des Outre-mer Bruno Retailleau et François-Noël Buffet.