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Brève

L’extension en mer de Monaco se veut plus respectueuse de l’environnement

chantier extension Monaco

Avec pour objectif d’abriter un écoquartier, la sixième extension en mer de la Principauté est un véritable défi. Afin d’assurer la préservation de l’écosystème marin, le Prince Albert II a imposé un cahier des charges environnemental. Les biologistes d’Andromède Océanologie suivent donc de près le chantier.

L’importance des travaux d’extension va permettre de gagner près de six hectares sur la mer. Un port de plaisance composé de 18 anneaux verra le jour sur cette nouvelle surface. 3000 m2 de commerces et 60 000 m2 de logements de luxe l’accompagneront également. Avant de passer à la construction jusqu’en 2025, l’aménagement de l’infrastructure devrait se terminer en fin d’année 2020. Pour commencer, plus de 600 000 m2 de sédiments partiellement pollués ont été enlevés, puis traités. Le respect d’une véritable volonté environnementale a engendré un surcoût de 10 à 15 % sur le projet. Pour aider dans cette démarche, la PME Andromède Océanologie a multiplié les études et vérifications depuis 2014.

Limiter les impacts écologiques

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La société spécialisée en biologie marine a spécialement dédié une entité de 10 personnes au chantier. Dans un premier temps, le but est d’anticiper les dégâts au travers d’une étude approfondie. Ensuite, il est nécessaire d’agir pour les atténuer. Une démoteuse a ainsi permis de déplacer un herbier de posidonies de 1000 m². L’entreprise a également pris des mesures pour limiter les pellicules de sédiments menaçant la photosynthèse de la flore sous-marine. Finalement, une étape de réparation s’effectue au travers de procédés de dépoussiérage innovants pour le bien-être des espèces du littoral. Il faudra encore 4 à 5 ans pour juger véritablement du succès de cette préservation.

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