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Brève

Covid-19 : quand les Français se déconfinent à Monaco

Terrasse du centre commercial de Fontvielle
Centre commercial Fontvielle

À Monaco, où le confinement n’a pas été décrété, nombreux sont les travailleurs français et voisins frontaliers à se laisser aller à une escapade déconfinée.

L’appel à la liberté est trop tentant pour les Français. Et pour cause. Depuis le 29 octobre, suite à l’annonce du président Emmanuel Macron, ils sont de nouveau confinés. Oubliés les bars, les restaurants, les boutiques et les coiffeurs. Seules certaines raisons permettent de sortir de son domicile. Ces dernières doivent être stipulées dans une des attestations délivrées par le ministère de l’Intérieur.

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Parmi les choix : un justificatif de déplacement professionnel ou autrement dit un précieux sésame pour intégrer l’eldorado voisin : Monaco. En effet, en Principauté l’ambiance est toute autre. Les établissements sont ouverts au public et soumis à un couvre-feu à 20 heures, ainsi qu’à une série de mesures annoncées par le Prince Albert II lors de son allocution télévisée du 29 octobre.

Les restaurants et coiffeurs monégasques pris d’assaut

Le 10 novembre au soir, vingt-deux nouveaux cas positifs à la Covid-19 ont été révélés, élevant le bilan à 512 personnes touchées depuis le début de la crise sanitaire. Il y a également lieu de constater 378 guérisons au total. Même si un confinement n’est pas envisagé, le Gouvernement princier multiplie les contrôles pour faire respecter les gestes barrières.

Des contrôles qui ne semblent pas effrayer les Français. Quelques habitants des villes voisines, en manque de liberté, se servent d’un rendez-vous médical en Principauté pour déambuler dans les magasins avant ou après. De leurs côtés, les travailleurs français ne se privent pas d’un déjeuner en terrasse. Certains vont même plus loin en se laissant tenter à une remise en beauté, selon les propos recueillis par nos confrères de France 3 : « On a beaucoup de nouveaux clients en particulier des Français » assure Anne-Laure Breuillé, gérante d’un salon de coiffure à Monaco. Peut-être que les voisins frontaliers ont trop pris à la lettre le dicton : « Après l’effort, le réconfort… »

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