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Interview

Alden’T à Fontvieille: le fondateur nous livre sa recette du succès

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Stéphane Danna / Direction de la Communication

Des produits frais et locaux, une équipe de professionnels dévoués et surtout, un super concept venu tout droit d’Amérique.

Ne l’imaginez pas avec une toque et un tablier, Grégory Campi est plutôt du genre maillot et crampons. Il est entraîneur de foot, et avant d’allier sa passion du ballon rond à la restauration, le quadragénaire a fait une belle carrière de footballeur professionnel.

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Au-delà de Monaco, il a joué en France, en Italie, en Belgique, aux Etats-Unis et au Canada. C’est d’ailleurs outre-Atlantique, à Montréal qu’en 2000, le sportif a eu LA bonne idée. Celle de vendre des pâtes en cornets, sur place ou à emporter. « Il y avait un petit couple qui faisait ça. J’ai trouvé l’idée géniale. Je me suis dit que ça changeait des sandwichs, des pizzas et des salades », confie le Monégasque.

© Direction de la Communication / Stéphane Danna

Une fois à la retraite en 2007, et épaulé par son épouse institutrice en Principauté, il a cherché un local à Monaco, dans son quartier de toujours : Fontvieille. Attention, restauration rapide ne veut pas dire mauvaise qualité pour Grégory Campi, et c’est peut-être là l’une des clé du succès d’Alden’T. « J’ai voulu dès le départ un chef de cuisine et un pâtissier, de manière à ce qu’on ait des sauces et des desserts maison », explique le patron qui a aussi misé sur des prix compétitifs.

© Alden’T

En effet, on ne se ruine pas en allant chez Alden’T. Le menu avec 250 grammes de pâtes agrémentées d’une sauce maison, un dessert maison et une boisson est à 9,90 euros. D’ailleurs celles et ceux qui apprécient terminer leur repas avec une touche sucrée sont servis : les pâtisseries sont toutes plus appétissantes les unes que les autres. Crème caramel, tiramisu, mousse au chocolat, fondant au chocolat, crumbles, tartes, fromages blancs, salades de fruits… Le choix est large. « Yannick est un pâtissier extraordinaire », s’enthousiasme le propriétaire, le sourire scotché aux lèvres.

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Au menu : des pâtes, mais pas que…

Cinq sortes de pâtes et six sortes de sauces, dont une du jour, sont proposées (disponibles sur la page Facebook d’Alden’T chaque matin). Pour varier les plaisirs, les gourmands du midi peuvent choisir également une formule salade ou soupe. « L’été, on prépare de bons petits gaspachos et l’hiver nous pouvons servir des veloutés de courgettes ou des minestrones ». Le fondateur d’origine italienne avoue avec beaucoup d’autodérision qu’il ne sait absolument pas cuisiner. « Par contre j’adore la bonne bouffe de la mamma, et Cécile notre cheffe est parfaite dans ce rôle ».

Elle compose avec les fruits et légumes d’un primeur monégasque qui livre le restaurant tous les matins. « On aime faire travailler les locaux », glisse le patron qui collabore aussi avec l’épicerie du coin « Riberi », implantée en Principauté depuis des dizaines d’années. « Ce sont nos deux principaux collaborateurs depuis 15 ans », poursuit-il.

J’ai envie de voir le plus d’Alden’T possible

Ce qui fait le succès du restaurant c’est aussi sa convivialité. « On a une clientèle fabuleuse et des histoires incroyables à raconter. Des couples se sont créés à Alden’T et se sont mariés. Certains ont maintenant des enfants, on les appelle « les bébés Alden’T ». Il y a beaucoup d’émotions depuis 15 ans. Une fois, des habitués, qui ont été mutés, sont venus nous dire au revoir avec un cadeau et des larmes. »

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Alden’T s’exporte à Beausoleil et ailleurs

En ce moment, Grégory Campi met les bouchées doubles. Il vient d’ouvrir une franchise à Beausoleil. « Créer des franchises, c’est l’idée de mes deux enfants Théo et Thiago ». C’est d’ailleurs des ses deux progénitures âgées d’une vingtaine d’années que provient le nom du restaurant. Si pour beaucoup « Alden’T » sonne comme la cuisson parfaite des pâtes, le « T » mis en exergue est un clin d’oeil à ses deux fils. « C’est Olivier Fredenucci, le designer du restaurant qui a trouvé ce jeu de mot. »

Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est toujours Olivier Fredenucci de l’agence Federall qui se charge du design des franchises. « On garde les couleurs et le logo, on déplace juste le concept », assure Grégory Campi qui se réjouit de voir les clients déjà nombreux aux portes du restaurant qui a ouvert le 1er juillet à la frontière monégasque. Il pense donc à s’étaler un peu plus, et a, dès lors, « quelques pistes à Nice et Paris ». Pour ce faire, il peut compter sur le soutien de Quentin et Tiphaine de la Com’Store, agence de communication basée à Nice.

Que peut-on souhaiter de plus à Grégory Campi ? « J’ai envie de voir le plus d’Alden’T possible, et dans l’idéal gérés par mes enfants », se projette le papa poule. « C’est notre bébé, on l’a pensé, on l’a créé et on le fait vivre. C’est un projet 100% famille. Ma soeur a ouvert avec moi il y a 15 ans, elle gère maintenant la première franchise à Beausoleil. » Une vraie fierté familiale !

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