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La gratuité des bus en Principauté, « bonne idée, mais beaucoup trop de monde »

bus gratuits monaco
© Monaco Tribune

Cette initiative, qui semble à première vue être une bonne nouvelle pour les Monégasques, résidents, salariés et touristes de la Principauté, pose quelques problèmes, notamment en termes de fréquentation.

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Depuis le 3 octobre et jusqu’au 27 novembre prochain, les bus de la Principauté sont gratuits (les sept lignes de jour, les deux de nuit et la navette taxi du port). L’objectif affiché par le Gouvernement est de faire découvrir ou redécouvrir ce mode de transport afin de le démocratiser et, in fine, de réduire le trafic routier et les émissions de gaz à effet de serre.

Si une majorité de nos lecteurs y voient une bonne initiative, d’autres sont plus sceptiques, comme Aurore : « Bonne idée. Mais beaucoup trop de monde et pas beaucoup de bus, surtout aux heures de pointes, aux sorties scolaires. Au boulevard des Moulins c’est l’horreur. Je suis handicapée, c’est impossible de m’asseoir avec tous les gamins et pour sortir c’est juste la galère ! »

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De même, Sylvain regrette le boom de fréquentation engendrée par la gratuité : « Il y a trop de monde à certaines heures et pour les personnes âgées c’est un handicap, peu de gens (les jeunes en particulier) vous cèdent leur place », signale-t-il.

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Quel impact sur le trafic ?

S’il faudra attendre la fin de l’opération pour mesurer son influence sur la circulation, des usagers nous ont déjà confié avoir abandonné le volant au profit des bus, à l’image de ce lecteur : « Depuis la gratuité je ne prends plus mon scooter, pourvu que ça dure ». D’autres ne remarquent pour l’heure, pas de changement radical. « Pas de changement sauf qu’il y a trop de fréquentation, et pas moins de voitures ni de scooters, juste moins de piétons ».

« On a surtout l’impression que ça a jeté les piétons dans les bus », note à son tour Grégory, tandis que Laurent, comme beaucoup d’autres, espère que la gratuité va s’inscrire dans le temps : « C’est une super initiative et j’espère que le test sera concluant et va perdurer », a-t-il témoigné.

Dommage, car cette opération à un coût – 695 000 euros pour deux mois, en comptant la campagne de communication – et n’a pas vocation à durer. Le but on le rappelle, est de créer un changement d’habitude.