Brève

Covid-19 : 3 000 doses de vaccin commandées à Monaco

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Christophe Robino préconise un rappel vaccinal, notamment pour les patients âgés de plus de 65 ans, ou atteints de comorbidités - © Unsplash

En cause, une légère recrudescence de cas positifs au variant Eris.

Si les confinements et le port du masque obligatoire sont bien derrière nous, Christophe Robino le rappelle : « le Covid est toujours là. »

Le Conseiller de Gouvernement-Ministre des Affaires sociales et de la Santé a donné une conférence de presse ce jeudi 5 octobre, au cours de laquelle il a annoncé une « légère recrudescence de cas positifs », liée au variant Eris, un sous-variant d’Omicron.

Si ce variant ne présente pas « de gravité particulière », Christophe Robino préconise tout de même un rappel vaccinal, notamment pour les patients âgés de plus de 65 ans, ou pour ceux qui présentent des comorbidités. En conséquence, 3 000 doses du vaccin Comirnaty ont été commandées pour Monaco et devraient arriver la semaine prochaine au Centre Monégasque de Dépistage, au CHPG, où aura lieu la vaccination. Les praticiens de ville devraient également y avoir accès par la suite.

La grippe et le papillomavirus sont aussi d’actualité

Christophe Robino s’est ensuite exprimé sur deux autres campagnes de vaccination menées par la Principauté.

La première concerne la grippe. Le Conseiller de Gouvernement-Ministre souhaitant « la couverture vaccinale la plus large possible », les pharmaciens de la Principauté devraient pouvoir vacciner leurs patients. Christophe Robino a par ailleurs rappelé que ce vaccin est remboursé à 100%, sans condition d’âge.

La seconde, en revanche, s’adresse essentiellement aux jeunes de 11 à 14 ans. Christophe Robino préconise une vaccination contre le papillomavirus, « un enjeu de santé publique. » Les adolescents dans cette tranche d’âge peuvent ainsi se faire vacciner gratuitement.

Une campagne de sensibilisation va également être menée dans les écoles, en collaboration avec la Croix-Rouge Monégasque, Fight Aids et le Centre monégasque de dépistage. Si la plupart des infections au papillomavirus sont bénignes, « certains sous-variants du virus ont un potentiel cancérigène à long terme », alerte le Conseiller de Gouvernement-Ministre.

Ce dernier précise par ailleurs qu’un rattrapage vaccinal est possible, selon un protocole adapté, si la vaccination n’a pas eu lieu entre 11 et 14 ans.