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Récit

Grand Prix de Monaco 2025 : après des qualifications très serrées, Charles Leclerc s’offre la première ligne à domicile

Pour Charles Leclerc, cette performance à domicile confirme une fois de plus son statut de spécialiste des circuits urbains, lui qui avait déjà brillé l'an passé sur ce même tracé monégasque © Scuderia Ferrari HP

Le pilote monégasque de Ferrari signe un chrono exceptionnel de 1’10″063 pour décrocher la deuxième position sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco juste derrière Lando Norris qui s’empare de la pole position.

Dans des conditions idéales avec 21 degrés dans l’air et 41 sur l’asphalte, la Scuderia Ferrari a livré une prestation de haute volée lors des qualifications les plus cruciales de la saison sur le mythique circuit de la Principauté.

Q1 : Leclerc prend immédiatement le rythme

Dès la première phase qualificative, Charles Leclerc a clairement affiché ses intentions. Chaussé de pneus tendres neufs, le pilote monégasque a d’abord signé un temps de référence à 1’13″063 avant de rapidement monter en puissance. Une série de chronos impressionnants : 1’12″091, 1’11″752 puis 1’11″229, lui a permis de prendre la tête de cette première session.

Q2 : Interruption et qualification assurée

La deuxième phase a débuté sur un rythme différent, les deux pilotes Ferrari optant pour des pneus medium. Leclerc a immédiatement trouvé ses marques avec un temps de 1’11″314.

L’arrêt de George Russell dans le tunnel, victime d’un apparent problème électrique, a provoqué un drapeau rouge qui a redistribué les cartes. À la reprise, Ferrari a modifié sa stratégie en chaussant des pneus tendres sur les deux SF-25. Ce choix s’est révélé payant : Leclerc a signé 1’10″581 !

Q3 : Le feu d’artifice de Leclerc

C’est lors de la Q3 que Charles Leclerc a véritablement fait parler son talent. Équipé de pneus tendres neufs dès sa première sortie, le Monégasque a signé 1’10″653, établissant d’emblée une référence élevée.

Pour l’assaut final, les deux pilotes ont monté des pneumatiques tendres neufs. C’est alors que Leclerc a sorti le grand jeu avec un tour absolument remarquable en 1’10″063, lui offrant la deuxième position sur la grille de départ, aux côtés de Lando Norris en première ligne et Oscar Piastri juste derrière.

À l’inverse, son coéquipier Lewis Hamilton, partira de la septième place et non de la quatrième comme il avait initialement terminé la Q3, ayant écopé d’une pénalité pour avoir gêné Max Verstappen en Q1.

De la frustration, mais du positif à retenir

Sur un tracé où les dépassements sont quasi impossibles, partir devant représente un atout considérable dans la quête de points précieux au championnat.

« Nos attentes pour ce week-end n’étaient pas particulièrement élevées, donc finir en tête des essais libres était un signe positif. Malheureusement, cela s’accompagne d’une certaine déception, n’ayant pas décroché la pole aujourd’hui. Ça devrait être une course intéressante demain. Il y aura des jeux stratégiques entre les équipes avec l’obligation de faire deux arrêts, et il est possible que nous trouvions quelques voitures parties de plus loin sur la grille dans le mélange, donc ça devrait être passionnant et j’ai hâte de courir à nouveau dans mes rues natales », a réagi le pilote du Rocher à l’issue des qualifications.

En effet, cette édition 2025 du Grand Prix de Monaco promet d’être particulièrement tactique. La règle exceptionnelle imposant à tous les pilotes deux arrêts obligatoires pour changer de pneus bouleverse les données habituelles de cette épreuve légendaire.

La course débutera demain à 15h et se disputera sur 78 tours, soit l’équivalent de 260,286 kilomètres de pur spectacle dans les rues de la Principauté.