L’uniforme dans les établissements scolaires monégasques, qu’en pensent nos lecteurs ?
À l’image de plusieurs établissements scolaires de la Principauté, le collège Charles III adoptera des janvier 2026 une tenue standardisée. Nous avons demandé l’avis de nos lecteurs sur cette nouvelle mesure.
La rentrée des Jumeaux princiers, vêtus des polos rouges de l’Institut François d’Assise – Nicolas Barré (FANB), a récemment rappelé que l’uniforme fait déjà partie du quotidien de nombreux élèves à Monaco, dans le public comme dans le privé. Sur notre page Facebook, les retours de nos lecteurs ont montré un large soutien à cette mesure, même si certains détails restent perfectibles.
L’égalité, thème principal
Dans un pays où différentes classes sociales se côtoient, beaucoup d’entre vous voient l’uniforme comme la meilleure solution pour placer tous les élèves au même niveau. Thomas nous le rappelle « Oui j’ai grandi avec l’uniforme, ca met tout le monde au meme niveau, c’est important surtout chez nous ! » Pour Daniel, le point le plus important est « qu’il n’y a pas de concurrence entre les élèves qui sont sur le même pied d’égalité. »
Selon Valérie, l’uniforme permet également d’éviter la concurrence vestimentaire et de renforcer le sentiment d’appartenance à l’école. « C’est égalitaire, il n’y a pas de concurrence entre les élèves ! En Angleterre ou aux États-Unis, les universitaires portent leur uniforme comme un étendard. »
Des enfants convaincus, des parents force de proposition :
Parmi nos lecteurs parents, certains d’entre vous nous ont partagé le ressenti des enfants sur ce sujet. « Ma fille de 9 ans le porte depuis le CP. Elle ne s’est jamais plainte de le porter, donc j’espère que ça continuera », explique Mini. Ilyasse estime que le port de la tenue vestimentaire « rendra un grand service aux parents. » Pierre apprécie lui le côté pratique qui peut être sujet de conversations houleuses dès l’aube « Tellement plus simple aussi pour s’habiller le matin. »

Veronika souhaite elle éviter le blanc pour les enfants de primaire. Marc propose lui une tenue avec le haut rouge et le bas blanc pour les garçons, et l’inverse pour les filles. Tandis que Sylvie plaide pour une tenue unisexe : « Selon les établissements les cols des polos sont différents ce qui oblige à en acheter deux sortes selon la situation. » De son côté, Nicolas aimerait un nouveau fournisseur : « Les produits rétrécissent, boutons mal cousus, fermetures défectueuses… »
Une idée qui séduit au-delà de Monaco
Comme Claudine, vous êtes nombreux à demander les mêmes mesures de l’autre côté de la frontière, en France. Christiane est également pour le port de l’uniforme : « Dans beaucoup de pays ça ne pose aucun problème. Pourquoi discuter. » Beaucoup d’entre vous sont convaincus par cette initiative ! Lili et Christine trouvent ça « très bien ».
Perçu comme un symbole d’égalité et de cohésion, le port de la tenue vestimentaire semble séduire parents et enfants monégasques. Dans des cours de récréation où les inégalités peuvent se marquer à travers une paire de chaussures, un sac ou bien encore des accessoires, cette mesure apparaît comme une façon de renforcer le vivre-ensemble dès l’école.







