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Cuisiner comme sur un yacht, un véritable défi culinaire

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Mesi / Yacht Club de Monaco

Neuf chefs de superyacht se sont affrontés au cours d’une compétition organisée par le Yacht Club de Monaco le 7 avril dernier.

L’ambiance était électrique au Yacht Club de Monaco. C’est ici que neuf chefs de superyachts, huit hommes et une femme, se sont affronté au cours d’une compétition supervisée par le chef Joël Garault et présidée par un jury d’exception.

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Le principe est simple : les candidats, tirés au sort, passent par groupe de trois. Leur mission : concocter un plat de leur invention, à partir d’ingrédients mystères dévoilés le jour même, en 40 minutes seulement. Le but est d’utiliser un maximum de denrées, pour éviter tout gaspillage alimentaire. Une compétition placée sous le signe de la tension, où les caméras sont braquées sur les chefs, qui doivent à tout prix impressionner le jury, composé de cinq grands chefs et d’une ambassadrice du groupe Moët Hennessy.

Autre enjeu : cuisiner dans les conditions d’un yacht. En d’autres termes : ne compter que sur du matériel spécifique (notamment sans gaz), sur une petite surface, dans un temps court et avec un nombre de denrées alimentaires limité. Car en pleine mer, pas question d’aller faire les courses à la dernière minute. Il faut donc faire preuve de créativité pour élaborer une recette avec des produits spécifiques, et c’est justement sur ce point que les candidats ont été évalués.

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© Mesi / Yacht Club de Monaco

« C’est comme quand on rentre le soir, on ouvre le frigo et on voit ce qu’il nous reste pour cuisiner, nous explique le chef Nicolas Sale, président du jury. C’est très intéressant de les voir évoluer en seulement 40 minutes et d’arriver à dresser quatre assiettes. C’est de la cuisine spontanée, ce n’est pas évident. »

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De gauche à droite : les chefs Joël Garault, Nicolas Sale, Jean-Claude Brugel, Benoît Nicolas, Didier Anies et Gilles Brunner – © Instagram @salenicolas

Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas l’inspiration qui manque quand les candidats découvrent le contenu du panier. Pour Palmire Leblanc, seule femme de la compétition, et chef du Dayboat, l’angoisse principale, c’est l’horloge ! « C’est la première fois que je participais à une telle compétition. J’étais stressée à l’idée de ne pas finir dans les temps. Heureusement j’ai eu tout de suite l’inspiration », nous confie-t-elle après son passage.

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Palmire Leblanc – © Mesi / Yacht Club de Monaco

La jeune femme a effectivement su faire abstraction de l’agitation autour d’elle, pour préparer son émulsion de pommes de terre, râpé de chou-fleur, persil, coriandre et beurre aillé, St-Jacques snackée et brunoise d’olives, kumquat et tomates en moins d’une heure. Une très belle prestation qui n’a malheureusement pas suffi pour la faire aller en finale.

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Mais pour Nicolas Sale, ce concours doit rester bienveillant et les scores entre les chefs étaient assez proches : « Ce sont tous de bons candidats, c’est toujours difficile de faire un choix, c’est très serré. C’est une véritable « battle. » Pour nous, l’objectif est aussi d’identifier les candidats qui ne sont peut-être pas allés au bout cette fois-ci, mais qui ont du potentiel. »

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Nicolas Petit – © Mesi / Yacht Club de Monaco

A l’issue de la finale, c’est Nicolas Petit, chef du Lattitude et seul Français encore en compétition face à ses deux adversaires, qui a remporté la prestigieuse distinction. La journée s’est achevée dans la bonne humeur, où jury et candidats ont pu échanger sur cette expérience inédite !

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© Mesi / Yacht Club de Monaco
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