L’application Carlo impose un nouveau plafond de dépenses

L’application monégasque de cashback va plafonner les dépenses annuelles par commerce à 3 000€ à partir du 1er avril 2025, une mesure qui touchera moins de 9% des utilisateurs.
Après plus de cinq ans au service de la consommation locale à Monaco, l’application Carlo s’apprête à connaître un changement significatif dans son fonctionnement. Comme l’indique la récente newsletter envoyée aux utilisateurs, le Gouvernement Princier a décidé d’instaurer « un nouveau plafond d’utilisation à partir du 1er avril 2025 ».
La mesure, précise l’équipe Carlo, vise à assurer « la pérennité du programme » tout en permettant « à plus d’utilisateurs de bénéficier du programme » dans un cadre d’« optimisation du financement public ».
Un plafonnement ciblé qui préserve la liberté d’utilisation
L’application, qui a réussi à « rediriger une part significative de la consommation vers les commerces de la Principauté », continuera de fonctionner normalement pour la grande majorité de ses utilisateurs. Le changement principal réside dans l’application d’« un plafond de 3 000€ par an et par commerce » dans le cadre du financement public.
Concrètement, les utilisateurs pourront toujours utiliser Carlo sans restriction dans tous les commerces partenaires, mais les avantages financiers seront plafonnés à 3 000€ annuels pour chaque enseigne fréquentée. L’équipe Carlo précise que « cette mesure concernera moins de 9% des utilisateurs ».
Une transition en douceur avec notification préventive
Pour faciliter l’adaptation à ce nouveau système, l’application prévoit un dispositif d’alerte : « À l’approche de cette limite chez un commerçant, vous recevrez une notification pour vous informer du montant restant utilisable dans ce commerce via l’application Carlo ».
Cette nouvelle orientation traduit la volonté de trouver un équilibre « entre les besoins des utilisateurs, des commerçants et des partenaires publics », tout en maintenant l’objectif initial de Carlo : offrir « une expérience fluide et avantageuse » et assurer « un soutien durable aux commerces locaux ».