Nouveau CHPG : ce que nos lecteurs pensent du futur hôpital de Monaco
Après vous avoir emmenés dans les coulisses du futur Centre Hospitalier Princesse Grâce, nous vous avons demandé ce que vous pensiez de ce nouvel édifice appelé à transformer durablement le paysage hospitalier monégasque.
Prévu pour entrer en service courant 2026, le nouveau bâtiment du CHPG prend forme et s’impose désormais dans le ciel de la Principauté. Écrin de modernité, ce chantier emblématique suscite déjà curiosité et attentes. Nous avons recueilli vos premières impressions sur nos réseaux sociaux : et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous êtes nombreux à accueillir ce projet avec enthousiasme.
Un accueil largement positif
La grande majorité de vos réactions traduit un réel engouement face à ce projet d’envergure. Sylvie apprécie « l’esthétique moderne » et salue des « professionnels de santé dignes de ce nom ». Sa conclusion est sans appel : « Que demander de plus… »
Alain partage cet avis et souligne la dimension régionale du projet : « Une chance d’avoir un hôpital comme ça pour Monaco et les environs ». Louise félicite cette « belle réalisation », estimant que la Principauté reste « toujours à la pointe de la technique ».
Jérémy trouve le résultat « incroyable, en particulier avec le soubassement du bâtiment ». Un détail technique qui n’a pas échappé à nos lecteurs : comme l’a expliqué Patrick Hardy, directeur des travaux du CHPG chez AIA Life Designers, la structure béton a été « plus que doublée par rapport à un hôpital normal, avec un radier d’un mètre dix d’épaisseur », nécessaire pour ce terrain en zone sismique.
Une architecture qui interroge
La façade ondulante du bâtiment ne laisse personne indifférent. Eveline questionne l’utilité de ces « espèces de barreaux en façade ». Une interrogation à laquelle Mourad apporte une réponse technique éclairante : « C’est pour préserver la température à l’intérieur et c’est un modèle écologique afin d’économiser de l’énergie. »
L’architecte Vincent Chaigneau, d’AIA Life Designers, a en effet conçu ces brise-soleil, fixes et mobiles, comme « une robe haute couture, en référence à la Princesse Grace et à l’élégance monégasque ». Il souhaitait évoquer « un voilage ondulant dans le vent », entre mer et falaise. Mais ce choix esthétique a aussi un avantage pratique : masquer les éléments techniques, notamment les câbles et infrastructures du traitement de l’air.

© Benjamin Godart – Monaco Tribune
Tous ne sont cependant pas séduits par cette architecture contemporaine. Bri Lyne y voit un « bloc de béton » tandis que Cys adopte une position plus mesurée, y voyant « une architecture dans l’air du temps ».
Des lecteurs reconnaissants
Plusieurs lecteurs mettent en perspective ce projet avec la situation sanitaire dans les territoires voisins. Sylvie note ainsi : « Vu les problèmes sanitaires en France, nous sommes privilégiés dans la région. »
D’autres commentaires saluent le travail accompli par les équipes du CHPG : « Vous pouvez remercier vos employés toutes catégories », déclare Nathalie reconnaissante. L’attention portée aux soignants a d’ailleurs été un fil conducteur du projet : espaces de détente, tisaneries et zones réservées ont été pensés pour offrir un environnement de travail de qualité.
Stéphanie souligne également « l’importance stratégique d’avoir un système de santé souverain, robuste et innovant ». Une vision qui fait écho aux ambitions affichées par les porteurs du projet, qui ont dû relever le défi colossal de construire un hôpital sur un terrain exigu, en zone sismique.

Au milieu de ces réactions positives, Bernard émet toutefois une réserve importante concernant la diminution du nombre de lits. Une inquiétude légitime face aux enjeux de capacité d’accueil hospitalière. Le nouveau bâtiment, qui entrera en service courant 2026, proposera 230 lits dans un premier temps avant que l’ensemble du projet ne soit achevé.
À l’horizon 2032, le CHPG devrait pouvoir proposer 394 lits, un secteur de psychiatrie de 66 lits, une « unité tiroir » de 28 lits et une quinzaine de salles d’opération. Sans oublier un parking avec 650 places automobiles et 180 places réservées aux deux roues, de quoi répondre aux besoins des 125 000 personnes du bassin monégasque dans les meilleures conditions possibles.







