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Brève

Formule 1 : Nouveau podium pour Leclerc et première victoire pour Norris à Miami

Charles Leclerc, retourne sur le podium à la 3e place
Charles Leclerc, retourne sur le podium à la 3e place © Scuderia Ferrari

Voici un résumé du sixième Grand Prix de Formule 1 de la saison 2024, couru à Miami, aux États-Unis, ce dimanche 5 mai.

Après un Grand Prix de Chine tumultueux comme à son habitude, les pilotes de Formule 1 se sont envolés pour Miami. À l’occasion de ce Grand Prix, Ferrari était vêtue de bleu pour trois raisons : les 60 ans d’un évènement culte de l’écurie, la couleur majeure du Grand Prix de Miami et l’arrivée du nouveau sponsor HP, qui est bleu.

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Pour la petite histoire… En 1964, Enzo Ferrari, fondateur de l’écurie, était « parti en guerre » contre l’Automobile Club d’Italie (ACI). La Fédération Internationale n’avait pas homologué sa dernière voiture de course pour le championnat d’endurance.

Pour marquer son désaccord, la Scuderia a donc décidé d’embarrasser la FIA en alignant deux voitures bleues et blanches, non pas au nom de Ferrari, mais celui de son concessionnaire aux USA, Nart, lors des Grands Prix F1 des Etats-Unis (Watkins Glen) et du Mexique ‘ Mexico). Il y a 60 ans donc, la Scuderia Ferrari courrait en bleu.

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La Ferrari de 1964 © Scuderia Ferrari
Ferrari arborant un bleu ciel historique pour le Grand Prix de Miami 2024
© Scuderia Ferrari

Le résumé de la course

Charles Leclerc a passé la journée de samedi constamment en seconde place derrière Max Verstappen, indéboulonnable. 2e en qualification Sprint, 2e en course Sprint et 2e en qualification pour le Grand Prix, Leclerc n’a pas réussi à dominer le Néerlandais.

Tous les pilotes du haut de tableau ont démarré la course avec des pneus moyens, offrant une grande durabilité sur le circuit de Miami. Verstappen démarre la course premier, Leclerc deuxième, Carlos Sainz troisième et Sergio Pérez quatrième.

Leclerc manque son départ et perd deux places, mais grâce à un excès d’engagement de Pérez, le Monégasque retrouve la seconde place. Leclerc est distancé par Verstappen et se fait doubler par Oscar Piastri au 4e tour, il est donc troisième.

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Au 20e tour, Leclerc change ses pneus moyens pour des pneus durs, Ferrari effectue un très bon arrêt au stand de 1,9 secondes. Il ressort sixième, intercalé entre les deux Mercedes de Lewis Hamilton et George Russell.

Lors du tour suivant, il rattrape Hamilton et effectue l’un des plus beaux dépassements de la course, il devient cinquième.

Dans le 28e tour, le Monégasque profite de s’être arrêté aux stands tôt et double Piastri ainsi que Sainz qui changent de pneus, il remonte à la troisième place.

Le hasard fait bien les choses pour Lando Norris

Durant le même tour, Kevin Magnussen et Logan Sargeant s’accrochent et provoquent la sortie de la voiture de sécurité. Lando Norris, ayant patienté au maximum pour changer de pneus, profite à son tour d’un timing parfait avec cet arrêt au stand gratuit.

Norris ressort alors premier des stands, devant Verstappen et Leclerc, un fabuleux hasard et une stratégie rudement menée. Au 32e tour, la voiture de sécurité rentre au stand et Norris relance la course.

Jusqu’au 40e tour, le podium est inchangé mais Sainz (4e) et Piastri (5e) se battent et finissent par se toucher, causant des dégâts pour Piastri, qui finira la course 15e. Grâce à cette bataille, Leclerc conserve sa troisième place et Norris se positionne sur le trône de Verstappen en devenant à son tour, vainqueur d’un Grand Prix.

Le Britannique remporte enfin une course après avoir disputé 109 Grand Prix en Formule 1. Une longue attente qui a pris fin grâce à un véritable coup du sort. Verstappen et Leclerc complètent le podium.

Les positions aux classements des pilotes et écuries sont inchangées, Verstappen et Red Bull dominent tous les débats alors que Leclerc est troisième et Ferrari deuxième.