Pauline Ducruet conquiert Londres avec sa marque Alter : « Je déteste qu’on me mette dans des cases »

La créatrice de mode monégasque a fait escale à Londres pour présenter sa marque de luxe aux influences genderless, révélant à Tatler ses inspirations et son amour inattendu pour Camden.
Fille de la Princesse Stéphanie de Monaco, Pauline Ducruet s’est imposée dans le monde de la mode avec sa marque Alter, lancée en 2019 lors de ses études à Parsons à New York. Lors d’une interview accordée au magazine britannique Tatler, la créatrice de 30 ans se confie sur ses racines : « Je me souviens que ma mère me disait ‘Tu devrais t’habiller comme ça pour aller à l’école’, et je répondais ‘Non, non, non, c’est ÇA la tenue’. »
Cette passion précoce pour la mode s’est nourrie des inspirations familiales : « Ma sœur et moi allions tout le temps dans la garde-robe de notre mère pour essayer ses robes. Mais pas seulement, car j’étais assez garçon manqué quand j’étais enfant, j’essayais aussi tous les costumes, les jeans et les vestes de moto. »
Alter : une vision sans frontières de genre
Le nom de sa marque reflète sa philosophie : « Alter existe parce que c’est une alternative. C’est une alternative durable à la mode de luxe. Mais c’est aussi alter ego, et altération, » explique-t-elle. Sa démarche s’inscrit dans une vision inclusive et libérée des conventions : « Je déteste quand je vais dans un magasin et qu’on me dit ‘Voici le rayon hommes, et voici le rayon femmes’. Et si je suis attirée par un design ? Et si je veux le porter moi-même ? Dans ma vie en général, je déteste qu’on me mette dans des cases. »
Une « Camden girl » à Monaco
Pauline Ducruet révèle son attachement particulier à Londres, et plus spécifiquement à Camden : « J’y venais beaucoup quand j’avais 18-19 ans. Pour la mode, j’allais toujours à Camden. J’adore chiner et faire les boutiques vintage là-bas. » Elle ajoute avec une touche d’audace : « On peut voir ça un peu dans le style d’Alter, nous aimons aller en profondeur dans quelque chose et choquer un peu d’une certaine manière. Je suis comme ça aussi, je suis un peu rebelle moi-même. »
La créatrice de mode, qui partage son temps entre Paris et Monaco où se trouve sa boutique, a récemment organisé un pop-up store dans le quartier huppé de Notting Hill pour présenter sa collection aux Londoniens.