Monaco consacre son leadership méditerranéen avec le Consortium Pelagos

Dans les salons dorés du Palais des Rois Sardes à Nice, le Prince Albert II a scellé l’avenir de la Méditerranée en lançant une alliance révolutionnaire de 13 partenaires dédiée à la protection des géants des mers.

Face aux dignitaires français et européens, S.A.S. le Prince Albert II a donné le ton d’une ambition sans précédent : transformer le sanctuaire Pelagos en étalon-or de la conservation marine transfrontalière. « Je forme le vœu que ce Consortium ouvre une nouvelle page de l’histoire du Sanctuaire, » a déclaré le Souverain, aux côtés de Charles-Ange Ginésy et de la ministre Agnès Pannier-Runacher.

Cette initiative de plusieurs millions d’euros transcende les frontières nationales pour protéger les huit espèces de cétacés qui sillonnent les 87 500 km² du bassin ligure-tyrrhénien.

Monaco, architecte de la protection marine

Depuis la signature du traité à Rome en 1999, la Principauté orchestre discrètement mais efficacement cette symphonie écologique. Hébergeant le secrétariat technique du sanctuaire, Monaco déploie ses ressources diplomatiques et financières à travers la Fondation Prince Albert II, soutenant recherches scientifiques et technologies immersives.

Du port de Fontvieille partent désormais des expéditions de trois semaines, équipées de catamarans high-tech pour étudier les dauphins de Risso. Le label « High Quality Whale-Watching » monégasque redéfinit même le tourisme durable d’observation des cétacés.

Ce consortium confirme la vision du Prince Albert II : faire de Monaco l’épicentre de l’innovation océanique méditerranéenne, où philanthropie, science et diplomatie convergent pour préserver l’un des écosystèmes marins les plus précieux au monde.