Chantier sur la moyenne corniche : le Gouvernement en discussions avec la mairie de Cap d’Ail
Lors de se prise de parole officielle ce jeudi, Christophe Mirmand a évoqué les problématiques de trafic routier auxquelles font face les automobilistes se rendant en Principauté pour le travail.
« Je n’entends ni laisser les dossiers s’enliser, ni agir dans la précipitation », a déclaré le nouveau Ministre d’État, Christophe Mirmand, à l’occasion d’une conférence de presse officielle de rentrée ce jeudi. Hasard du calendrier, les travaux de construction à Cap-d’Ail, perturbant la circulation depuis début septembre, résonnent comme une mise à l’épreuve du leitmotiv de l’ancien préfet de la région PACA. L’actualité immédiate a effectivement pris une dimension d’urgence en matière de mobilité et cristallise l’un des enjeux prioritaires pour le Gouvernement Princier en cette rentrée scolaire. Un évènement qui a relancé la question cruciale de la mobilité et de l’attractivité pour l’emploi en Principauté.
« Il n’est pas imaginable que durant dix-sept mois, les mêmes difficultés perdurent », a tranché le Ministre d’État. Réduit à deux voies uniques sur l’avenue du Prince Rainier III, l’axe reliant Monaco à Nice, se voit fortement congestionné chaque jour aux heures de pointes.
Une situation préoccupante
Conscient de l’urgence de la situation et de la grogne des usagers effectuant ce trajet quotidien, Christophe Mirmand a affirmé avoir engagé des discussions avec le maire de Cap-d’Ail, Xavier Beck, et avec le bailleur social de la future résidence « Les Romarins », Erilia, pour trouver une issue satisfaisante.
Le ministre d’État a détaillé l’arsenal de solutions techniques à l’étude. Le chantier, destiné à édifier des logements sociaux pour la commune de Cap-d’Ail, nécessite actuellement la mise en place de glissières en béton armé qui complexifient la circulation. L’idée directrice consiste à « libérer la chaussée à partir de 15h30 », heure de pointe du trafic de sortie, en repensant l’organisation logistique du chantier.
Des solutions à l’étude
Plusieurs pistes concrètes émergent des négociations en cours : identifier « une autre possibilité d’approvisionnement pour le chantier qui n’exigerait pas que les deux chaussées soient utilisées », ou « alléger le dispositif qui permet de neutraliser » une voie de circulation. Ces adaptations techniques, qui se traduiront « par une dépense supplémentaire pour l’exécution du chantier », pourraient bénéficier d’un soutien financier inédit monégasque, a avancé le Gouvernement.
En parallèle, une suspension « provisoire » du chantier est envisagée dans l’immédiat, le temps de finaliser ces nouvelles modalités d’organisation. Cette mesure d’urgence vise à « ménager une circulation » acceptable, notamment à l’approche des contraintes liées aux préparatifs du Monaco Yacht Show. Le salon, qui se tient du 24 au 27 septembre et attire près de 30 000 visiteurs sur quatre jours, risque d’ajouter une couche de difficultés supplémentaire.









