Brève

Le Prince Albert II explore les grottes des phoques moines de Méditerranée, une espèce menacée

exploration phoque moine
Vera Alexandropoulou, Vice-Présidente de la Fondation Thalassa ; Petros Varelidis, Secrétaire Général du ministère de l'Environnement grec ; le Prince Albert II de Monaco et Vassili G. Apostolopoulos, Consul de Monaco en Grèce sur le port de Patitri, Alonissos

Dans les eaux cristallines de la mer Égée, le Prince Albert II a plongé, jeudi 9 octobre, dans un sanctuaire marin où survit l’une des espèces les plus menacées de la planète.

Combinaison de plongée enfilée, le Prince Albert II n’a pas hésité à s’immerger dans les grottes sous-marines de Skopelos. Il a embarqué à bord d’un navire de l’Agence grecque pour l’environnement naturel et le changement climatique et a rejoint l’archipel des Sporades pour une mission bien précise : observer dans leur milieu naturel les derniers phoques moines de Méditerranée.

Un face-à-face rarissime avec cette espèce emblématique de la Méditerranée, dont il ne reste que mille individus dans le monde. Dans ces cavités rocheuses inaccessibles au grand public, le Prince Albert II a pu constater de ses propres yeux la fragilité de ce mammifère marin. Monaco et la Fondation Prince Albert II à travers le consortium de la Monk Seal Alliance, œuvrent depuis de nombreuses années pour la préservation de cette espèce, promouvant programmes de recherche, coopération scientifique et protection des habitats marins dans tout le bassin méditerranéen.

Fondation Prince Albert II
© Fondation Prince Albert II

« On ne peut protéger que ce que l’on connaît. Il est donc essentiel d’apprendre à observer, à comprendre les espèces et leurs habitats. En respectant les êtres vivants et leur espace de vie, nous parvenons à mieux les préserver. Cette relation intime avec le milieu marin est indispensable pour le comprendre et pour mieux le protéger », a indiqué le Prince Albert II;

De retour sur le MODX 70-01, navire support de la mission des Explorations de Monaco, le Prince Souverain s’est ensuite rendu sur l’île d’Alonissos, où il a échangé avec les équipes du Parc Naturel Marin, des chercheurs, des associations locales et des pêcheurs, tous engagés dans la protection de la faune marine et la promotion de pratiques de pêche responsables.