Sébastien Pocognoli : « L’AS Monaco, un grand club français »

L’AS Monaco a présenté son nouvel entraîneur Sébastien Pocognoli aux médias au Centre de Performance de La Turbie, en présence du Directeur Général du club Thiago Scuro.
Une première séance d’entraînement avec son nouveau groupe avant de faire face à la presse. Ce mardi après-midi, le technicien belge de 38 ans a exposé pendant plus de 30 minutes son projet au sein du club de la Principauté et raconté les coulisses de son arrivée en provenance de l’Union Saint-Gilloise.
« Tout s’est fait assez vite »
« Tout s’est fait assez rapidement. Je suis arrivée il y a quelques jours en Principauté pour accélérer le processus d’acclimatation par rapport à l’équipe, au lieu, à la ville, aux membres du staff que j’ai pu rencontrer pendant leurs jours de repos », raconte Sébastien Pocognoli.
Ce dernier évoque également les raisons qui l’ont poussé à quitter en cours de saison le club bruxellois. « Le projet sportif m’a attiré. Le fait que Monaco s’intéresse à un jeune coach me plait. Je trouve que la démarche est osée. Qu’un grand club français puisse être attiré par un jeune entraîneur en Belgique qui fait de bonnes choses, me donne aussi beaucoup de confiance ».
« Essayer d’apporter mon style de jeu et ma personnalité »
Le titre de champion de Belgique décroché au printemps dernier et la philosophie de Sébastien Pocognoli, septième plus jeune entraîneur de l’ASM depuis un certain Didier Deschamps, ont tapé dans l’œil des dirigeants. « Le type de football qu’il pratique, avec de l’intensité et un style porté sur l’offensive, ces éléments sur sa façon de concevoir le football, de développer l’équipe, font que la décision a été facile à prendre », explique le directeur général brésilien.
Si l’ancien défenseur n’a pas voulu s’épancher sur ce qui a été réalisé par son prédécesseur, il espère décliner ses idées afin d’impulser une dynamique plus positive. « Je vais essayer d’apporter ma personnalité sur le terrain et mon style de jeu, et aussi d’encadrer ces jeunes joueurs, de prendre aussi avec moi les leaders du groupe pour encadrer ces jeunes joueurs et d’essayer d’apporter un football plaisant et qui mettra certainement toutes les qualités de l’effectif en valeur ».
Plusieurs options tactiques
Les profils que comptent l’AS Monaco offrent au coach différentes options tactiques et n’entend pas définir un schéma de jeu fixe. « On a un noyau pour jouer plusieurs systèmes. Je m’adapte aussi avec les forces en présence. J’ai un groupe assez hybride, c’est une grande chance aussi et quand les joueurs blessés reviendront, on aura encore plus de possibilités », croit Sébastien Pocognoli.
Ce dernier devra par ailleurs réussir l’alliage entre performance et développement des jeunes, nombreux au sein de son effectif. « C’est un processus. Sur le court terme, il faut être vite et bien. Mais si on fait vite et bien après, on peut avoir une perspective de moyen et de long terme. S’il faut utiliser un jeune et lui donner l’opportunité de faire ses débuts, on le fera. Mais je prendrai conseil auprès de ma direction et de l’académie de jeunes pour lancer un jeune au bon moment. »
Un plan pour Pogba
Alors qu’il n’a toujours pas disputé la moindre minute avec l’AS Monaco, le milieu Paul Pogba doit encore attendre « au moins encore deux semaines » selon Thiago Scuro, qui espère que ce retard dans la préparation de l’international français sera la fin de ses ennuis physiques.
De son côté, Sébastien Pocognoli ne veut rien précipiter mais attend lui aussi que l’ancien joueur de la Juventus soit totalement apte pour jouer. « J’essaie toujours d’avoir un plan pour la saison et ce sera pareil pour Paul, que pour n’importe quel autre joueur. Ce sera à moi de voir avec lui et le club à quelle mesure il est réalisable. »
Sébastien Pocognoli foulera la pelouse d’Angers pour sa première sur le banc de l’AS Monaco. Mais il aurait pu porter le maillot Rouge et Blanc il y a quelques années. « Le club était venu me voir pour décider si je devais venir ou non. Mais j’ai pris un rouge avec Genk. J’ai une deuxième chance donc c’est bien », a-t-il conclu avec le sourire.
