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Brève

Le port obligatoire du masque renforcé à Monaco

Carabiniers Monaco
Gaetan Luci, Eric Mathon et Axel Bastello / Palais princier - Manuel Vitali / Direction de la Communication - © DR. Coll. Archives du Palais de Monaco.

Parmi les nouvelles mesures présentées en conférence de presse ce 11 août, le Gouvernement princier a annoncé rendre le port du masque obligatoire dans les zones les plus densément peuplées de la Principauté.

Port du masque obligatoire

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La Place du Palais, la Place du Casino, le centre commercial de Fontvieille et les ruelles de Monaco-Ville. Voici les quatre lieux où le port du masque sera rendu obligatoire dès le 12 août, au matin. Une décision prise face à l’impossibilité de maintenir la distanciation physique sur ces lieux et à l’augmentation de de cas positifs au Covid-19 sur le Rocher. « La Principauté n’échappe pas à cette grande tendance générale », a constaté le Ministre d’État Serge Telle, qui fait appel « au sens des responsabilités » de chacun pour limiter la propagation du virus. Des panneaux seront installés à l’entrée des zones concernées, des flyers seront distribués et des contrôles seront effectués afin de faire connaître cette nouvelle mesure, en particulier aux touristes.

Prolongation du CTTR

Le Gouvernement princier a également annoncé la prolongation du Chômage Total Temporaire Renforcé (CTTR) en septembre et en octobre à hauteur de 80% à l’ensemble des activités économiques de la Principauté. Les établissements de nuit, dont la réouverture n’est toujours pas prévue, bénéficieront toujours d’une prise en charge de 100%. En juin, le CTTR a concerné 9 800 salariés pour un montant de 13 millions d’euros.  

Recul progressif du télétravail assoupli

Les entreprises pourront encore profiter de ce dispositif d’exception en août et en septembre. Mais à compter du 1er octobre, celles qui souhaitent maintenir le télétravail devront se plier au cadre déterminé par la loi antérieure.

Assouplissement du « stage de préembauche »

Ce stage permet à un candidat à l’emploi de percevoir un demi-salaire versé par l’État pendant les trois premiers mois de la période de test en entreprise. Si ce stage s’ouvre sur une embauche, en CDI ou en CDD de deux ans, l’employeur sera remboursé des cotisations sociales durant une année.