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Portrait

Rallye Monte-Carlo 2023 : Zoom sur Marc Dessi et Jean-Paul Palmero, les deux représentants monégasques

Rallye Monte-Carlo
Marc Dessi, à gauche, Jean-Paul Palmero, au centre/DR

Grands habitués du Monte-Carlo, Marc Dessi et Jean-Paul Palmero entendent bien aller au bout de la course cette année.

Marc Dessi (Renault Clio – RC5)

Il fait partie des légendes du Rallye Monte-Carlo. À 67 ans, Marc Dessi s’apprête à prendre part à son… quarante-quatrième départ !

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« Mon premier Monte-Carlo remonte à 1976, sourit celui qui à l’époque avait pris le volant d’une Alfa Romeo et qui sera cette année à bord d’une Renault Clio. J’avais récupéré cette Alfa Romeo qui était condamnée à la casse et que j’ai réussi à retaper. »

À une époque où « les voitures de rallye étaient aussi nos voitures de tous les jours », le Monégasque se montre évidemment nostalgique au moment de se remémorer ses souvenirs.

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« J’amenais mes filles à l’école avec mes voitures de rallye, et puis entre les courses, on barrait les numéros. Maintenant que le règlement a évolué, on passe plus de temps devant les ordinateurs qu’au volant. »

Marc Dessi et sa fille, Pamela, qui est aussi sa copilote/DR

Une petite contrariété qui n’empêche pas Marc Dessi de repartir pour une nouvelle édition, aux côtés de sa fille, Pamela, qui sera sa copilote pour la cinquième fois.

« Nous sommes des passionnés de courses automobiles, lance-t-il. Malgré nos moyens modestes, on arrive toujours à joindre les deux bouts pour prendre le départ chaque année. J’ai d’abord courru avec ma femme, puis avec Vanessa, ma fille, et maintenant Pamela, mon autre fille. Le sport automobile est une histoire de famille chez nous. »

Désormais retraité après une carrière au Casino de Monte-Carlo, Marc Dessi entend bien rallier l’arrivée cette année. « Tant que j’ai la santé, je continue. C’est un vrai plaisir, en tant qu’amateur, de me retrouver au milieu des pilotes professionnels. Mais je suis là avant tout pour le plaisir. Voir la ligne d’arrivée, c’est un peu ma victoire à moi. »

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Jean-Paul Palmero (Peugeot 208 – RC4)

Il ne manquait jamais une édition. « On montait en mobylette en haut du Col du Turini, sourit Jean-Paul Palmero, passionné par les voitures depuis son plus jeune âge. Mon père avait une entreprise de transport, j’ai commencé à y entrer. Et le rallye est arrivé. »

Rallye Monte-Carlo 2023 : Les 3 spéciales à ne (surtout) pas manquer

Après une parenthèse à l’étranger, l’homme de 67 ans d’origine italienne a recommencé à faire des rallyes dans les années 90. D’abord des rallyes historiques, puis le Monte-Carlo. « J’ai couru avec une 205 GTI, une 309 GTI, une Abarth, une Lancia Delta ou encore une Ford Fiesta. »

Maître de port à Monaco pendant près de 30 ans, Jean-Paul Palmero s’apprête à prendre son dixième départ, au volant d’une Peugeot 208 aux liserés rouges sur fond blanc qui ne sont pas s’en rappeler les couleurs de la Principauté.

La 208 de Jean-Paul Palmero aux couleurs de la Principauté/DR

« La location est la meilleure alternative, confie celui qui possède une belle collection de véhicules, avec notamment une Porsche 911 SC. À l’époque, on prenait nos véhicules personnels et avec quelques amis, on se débrouillait pour les assistances. Mais les temps ont changé. »

Amateur de sensations fortes, Jean-Paul Palmero espère que les conditions météorologies viendront apporter un peu de piment sur les routes du Monte-Carlo.

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« Ce que j’aime plus que tout sur le Rallye Monte-Carlo et qui en fait le rallye le plus mythique au monde, c’est ces choix de pneumatiques pour s’adapter à toutes les situations et aux changements de conditions entre les spéciales. »

Même si la neige ne devrait pas s’inviter sur cette 91e édition, Jean-Paul Palmero s’attend une nouvelle fois à faire le plein de sensations fortes sur les routes escarpées du rallye qui a rythmé sa vie.

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