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Portrait

Sur la route de Paris 2024 (1/4) : Lisa Pou, Théo Druenne, Quentin Antognelli et Alexander Ehlen

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(de gauche à droite) Lisa Pou, Théo Druenne, Quentin Antognelli et Alexander Ehlen entendent bien se qualifier pour les JO de Paris 2024 (Photos ©MT, Stephane Danna et YCM)

À quelques mois des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août), tour d’horizon des athlètes monégasques en course pour participer au grand rendez-vous parisien. Dans ce premier numéro, focus sur Lisa Pou, Théo Druenne, Quentin Antognelli et Alexander Ehlen.

Lisa Pou (natation)

Tout juste naturalisée monégasque et en pleine Coupe du monde à Funchal, au Portugal, Lisa Pou nous a accordé une partie de son temps pour évoquer son actualité.

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Déterminée à décrocher sa qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la nageuse de 24 ans qui a récemment remporté la Prom’Swim de Nice a les yeux rivés sur les Championnats du monde, qui se tiendront du 2 au 18 février 2024 à Doha.

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Lisa Pou, sur la plage du Larvotto (Photo : Romain Boisaubert/Monaco-Tribune)

C’est là-bas que la fille de Michel Pou, entraîneur général de l’AS Monaco natation, tentera de valider son ticket pour Paris, sur le 10 km en eau libre féminin. Pour y parvenir, Lisa Pou devra terminer dans les treize premières places, puisque trois nageuses sont déjà qualifiées.

« La qualification pour les JO de Paris serait l’aboutissement de nombreuses années de travail, nous a-t-elle confié peu après son arrivée au Portugal. Les Jeux Olympiques, ce n’est pas seulement une année de préparation. C’est le cas pour tous les sportifs et on a tendance à trop souvent l’oublier.»

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Théo Druenne (natation)

Présent à Tokyo lors des derniers Jeux olympiques, Théo Druenne entend bien participer à sa deuxième olympiade. Et pour mettre toutes les chances de son côté, le jeune nageur (18 ans) a décidé de poursuivre ses études depuis cette année du côté de Laval, au Québec.

« Je m’entraîne six mois là-bas et six mois à Monaco, explique-t-il. Au Canada, les installations sont incroyables. Il y a deux piscines olympiques de 50 mètres avec dix lignes d’eau et je m’entraîne avec un groupe de qualité. Et en plus de ça, Michel (Pou) continue de me donner ses précieux conseils à distance.»

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Théo Druenne, dans le Parc de Fontvieille (Photo : Romain Boisaubert/Monaco-Tribune)

Après un retour à Monaco prévu en décembre, Théo Druenne s’envolera pour un stage de préparation en Afrique du Sud, avant de, lui aussi, se tourner vers les Championnats du monde à Doha. Avec le même objectif que Lisa Pou mais chez les hommes : une qualification sur le 10 km en eau libre.

« Je suis confiant par rapport à mes temps. Je veux rendre à Monaco et à la Fédération la confiance qu’ils m’ont accordé. Je donne le maximum tous les jours pour atteindre cet objectif. Je veux les remercier en faisant en sorte que Monaco soit dans une dynamique sportive de haut niveau avec le maximum d’athlètes présents aux Jeux olympiques.»

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Quentin Antognelli (aviron)

Pensionnaire d’un centre d’entraînement d’aviron réputé au Lac de Varèse, près de Milan, Quentin Antognelli s’entraîne éperdument pour le grand objectif de sa saison : les Championnats d’Europe (25 au 28 avril) de Szeged (Hongrie), qualificatifs pour les JO de Paris.

« J’ai un peu de pression par rapport à Tokyo, car beaucoup de proches ont déjà pris leurs billets pour assister aux compétitions, sourit celui qui avait bénéficié d’une wild-card au Japon il y a trois ans. Mais je me sens en forme et en confiance. Des Jeux olympiques en France, ça donne forcément envie.»

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Quentin Antognelli sur les terrasses du Yacht Club de Monaco (Photo : Direction de la Communication / Stephane Danna)

Mais pour se qualifier, le skiffeur monégasque devra sortir un temps canon. En Hongrie, il faudra qu’il termine au minimum à l’une des trois premières places, sur le podium, pour décrocher son ticket pour Paris.

S’il échoue, Quentin Antognelli aura une ultime chance, en dehors d’une éventuelle wild-card, de composter son billet. « Il restera une régate mondiale avec trois places qualificatives, en mai à Lucerne (Suisse). Mais c’est un peu la régate de la mort. Personne n’a envie de s’y retrouver. » Car oui, ce sera bien celle de la dernière chance.

Alexander Ehlen (kitefoil)

Tous les espoirs du Yacht Club de Monaco reposent sur ses larges épaules. De retour de blessure, Alexander Ehlen (22 ans) est actuellement en pleine préparation pour obtenir sa qualification pour les Jeux olympiques.

En avril prochain, à Hyères, là où il réside pour s’entraîner à l’année, le sociétaire du Yacht Club de Monaco tentera de décrocher sa qualification, lui qui a manqué les deux premières sessions de qualifications à cause d’un incident de parapente survenu en août dernier.

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Alexander Ehlen en compétition sous les couleurs de la Principauté (Photo : Yacht Club de Monaco)

« Avant l’accident, ma saison s’est parfaitement bien déroulée, explique-t-il. Même s’il y a toujours énormément de travail à effectuer pour s’améliorer, mes résultats ont été très prometteurs, avec une bonne vitesse sur l’eau.»

Quatrième de l’Engie Kite Tour qui s’est tenu à Saint-Raphaël le mois dernier, Alexander Ehlen met toutes les chances de son côté pour rattraper le temps perdu et se qualifier pour Paris. Un objectif qu’il estime « atteignable » s’il évolue à son niveau. Et s’il venait à manquer le rendez-vous parisien, le représentant monégasque se tournera vers l’échéance de 2028, à Los Angeles (États-Unis).

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