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Récit

« Je ne suis pas satisfait de la 2e place, mais c’est un résultat positif pour l’équipe » : Charles Leclerc, dauphin de Lando Norris sur le mythique circuit de la Principauté

Bien que les rues de Monaco n'aient plus de secrets pour le pilote local, ses efforts n'auront pas suffi à conserver son titre © Scuderia Ferrari HP

Ce dimanche, Lando Norris a remporté le 82e Grand Prix de Monaco, huitième manche de la saison de Formule 1. Le pilote McLaren s’est imposé juste devant Charles Leclerc, offrant au Monégasque une belle deuxième place sur ses terres et devant son public. Oscar Piastri complète le podium, devançant Max Verstappen et Lewis Hamilton.

Pour le pilote du Rocher, ce Grand Prix de Monaco 2025 restera, malgré sa place de dauphin, une nouvelle démonstration de sa parfaite maîtrise du mythique circuit monégasque. Parti en deuxième position après avoir manqué la pole position de peu samedi, Charles Leclerc n’a jamais faibli dans sa mission de défense.

Promu temporairement en tête de course au 18e tour lorsque Lando Norris effectua son premier arrêt, Leclerc a dû céder le commandement après son propre passage aux stands au 22e tour. Le changement de gommes Medium vers Hard lui a permis de maintenir un rythme soutenu, même si cela l’a replacé derrière le pilote McLaren.

La stratégie de Max Verstappen, décalée par rapport à celle de McLaren et Ferrari, n’a pas porté ses fruits. Le champion du monde espérait visiblement un drapeau rouge tardif pour bouleverser la hiérarchie, mais Charles est resté maître de sa destinée pour s’offrir une nouvelle fois le titre de « Pilote du jour », décerné par les fans de Formule 1.

Un rythme effréné qui fait des dégâts

Contrairement aux éditions précédentes souvent critiquées pour leur monotonie, ce 82e Grand Prix de Monaco s’est distingué par son rythme effréné. Les pilotes de tête, libérés de la contrainte habituelle de gestion des pneumatiques, ont pu pousser leurs monoplaces à la limite pendant toute la course.

Cette intensité a eu des conséquences directes sur le plateau : seules cinq voitures ont franchi la ligne d’arrivée après avoir bouclé la distance complète. Un chiffre qui témoigne de la difficulté exceptionnelle de cette épreuve et de l’engagement total des pilotes sur le tracé le plus exigeant du calendrier.

Les seconds arrêts obligatoires n’ont finalement pas modifié la physionomie de la course, confirmant que les positions se sont en grande partie décidées dans les premiers tours et lors des phases de dépassement en piste.

Ferrari vise désormais McLaren au championnat

Avec ce double podium virtuel, Ferrari réalise son meilleur week-end de la saison avec 28 points récoltés. Ce butin exceptionnel permet à l’écurie de Maranello de revenir à seulement cinq points de la deuxième place du championnat constructeurs, actuellement occupée par McLaren.

Cette dynamique positive intervient au moment idéal pour Ferrari, qui semble avoir trouvé l’équilibre parfait entre performance et fiabilité. L’association Leclerc-Hamilton fait déjà des étincelles et pourrait bien redistribuer les cartes dans la lutte pour le titre constructeurs.

« Je ne suis pas satisfait de la deuxième place. Mais si on prend du recul et que l’on regarde notre saison, je pense que c’est un résultat très positif pour toute l’équipe. Surtout qu’en venant ici, nous avions de très faibles attentes. C’est dommage qu’on n’ait pas pu prendre la victoire aujourd’hui, mais on a tout donné. Au final, on a perdu la victoire hier (samedi, ndlr.) et Lando a simplement fait un meilleur travail et il mérite cette victoire.

En tant que Ferrari, on a la chance d’avoir un formidable soutien partout dans le monde, mais étant d’ici et voyant tous les Monégasques derrière moi, ça me réchauffe vraiment le cœur. J’ai réalisé mon rêve d’enfance l’année dernière en gagnant ici, malheureusement ça n’a pas marché aujourd’hui mais j’espère qu’on sera sur la plus haute marche du podium l’année prochaine », a déclaré le natif du Rocher.

Direction Barcelone pour confirmer

Après les rendez-vous d’Imola et de Monaco, ce triptyque européen se clôturera dimanche prochain en Espagne. Le circuit de Barcelone-Catalunya, théâtre de la neuvième manche de la saison, offrira un terrain d’expression différent pour Ferrari.

Les caractéristiques du tracé catalan, plus conventionnel que Monaco mais tout aussi exigeant techniquement, permettront de mesurer la progression réelle de la SF-25 face à la concurrence. Charles Leclerc et Lewis Hamilton auront à cœur de confirmer cette excellente dynamique pour maintenir la pression sur leurs rivaux directs au championnat.