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Brève

Cancers cérébraux : deux recherches prometteuses du Centre Scientifique de Monaco soutenues par le Gemluc

© Tima Miroshnichenko - Pexels

Le groupement d’entreprises monégasques pour la lutte contre le cancer (Gemluc mise sur la recherche pour améliorer les traitements des tumeurs cérébrales agressives, en partenariat avec le CHPG.

Lundi 13 octobre, François Jean Brych, président du Gemluc s’est rendu dans les bureaux du CSM pour découvrir les sujets de recherche des deux doctorants, soutenus par l’organisation caritative présidée par la Princesse de Hanovre : des travaux qui portent sur les cancers cérébraux de haut grade, parmi les plus redoutables en oncologie.

« L’objectif est d’essayer de rendre les cellules cancéreuses plus sensibles à la radiothérapie », explique le Dr Vincent Picco, directeur de recherche et responsable de l’unité de recherche en cancérologie au CSM. Une approche qui pourrait révolutionner la prise en charge de ces pathologies, y compris chez les enfants.

Dr Vincent Picco (directeur de recherche CSM, responsable de l’unité de recherche en cancérologie), Jean Brych (président GEMLUC), Céline Robino (doctorante CSM), William Echavride (doctorat CSM), Dr Benoît Paulmier (vice-président GEMLUC), Dr Christopher Montemagno (chargé de recherche CSM), Flora Ginocchio (secrétaire générale CSM) © Stephane Danna - Direction de la Communication
Dr Vincent Picco (directeur de recherche CSM, responsable de l’unité de recherche en cancérologie), François Jean Brych (président GEMLUC), Céline Robino (doctorante CSM), William Echavride (doctorat CSM), Dr Benoît Paulmier (vice-président GEMLUC), Dr Christopher Montemagno (chargé de recherche CSM), Flora Ginocchio (secrétaire générale CSM) © Stephane Danna – Direction de la Communication
© Stephane Danna – Direction de la Communication

Des résultats encourageants en laboratoire

Les recherches menées par William Echavride, en collaboration avec les équipes du CHPG montrent des avancées significatives. Ses travaux consistent à montre comment la modification de l’identité des cellules tumorales, pour les forcer à se différencier, les rend plus vulnérables aux traitements. « Additionné à un traitement médicamenteux cela peut potentiellement réduire les doses de radiothérapie et donc réduire les effets secondaires », précise Vincent Picco, soulignant l’enjeu crucial pour les patients.

Le premier doctorant soutiendra sa thèse le 3 décembre prochain au musée Océanographique, tandis que la seconde doctorante Céline Robino, poursuit des travaux prometteurs combinant antibiotiques fluoroquinolones – molécule en partie responsable du stress oxydatif du blanchissement des coraux – et radiothérapie.

Une collaboration interdisciplinaire essentielle

Ce partenariat tripartite associe le CSM, le Gemluc et le service de radiothérapie du CHPG. « Ces travaux ne pourraient pas se réaliser si on n’avait pas aussi le partenariat et le soutien des équipes du service de radiothérapie », insiste Vincent Picco. De son côté, François Jean Brych y voit un enjeu d’avenir : « nous sommes convaincus que ces travaux de recherche ouvriront de nouvelles perspectives dans la lutte contre les cancers cérébraux et permettront de former les chercheurs de demain ». Avec un investissement de 340 000 euros dans ces deux contrats doctoraux en cours, de 2023 à 2027, le Gemluc confirme son engagement de longue date auprès du CSM.