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Brève

Des colonies de corail rouge installées dans les eaux de Monaco

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Direction de la Communication / Manuel Vitali

Lancé en 2019, le partenariat entre le Centre Scientifique de Monaco (CSM) et la Maison Chanel permet aux chercheurs de mieux comprendre les mécanismes de croissance de l’espèce.

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Le corail rouge est précieux en Méditerranée. Utilisé en joaillerie depuis l’Antiquité, c’est une espèce dont la croissance reste lente, à savoir entre 2 et 8 mm par an, ce qui en fait une matière précieuse et un trésor naturel qu’il est impératif de protéger. Le CSM et la Maison Chanel ont donc décidé de s’unir pour lancer la création de l’Unité de Recherche sur la biologie des coraux précieux, visant à développer des programmes de recherches fondamentales tournés vers la protection des coraux et l’étude de leur mode de vie.

Dans ce cadre, le mercredi 14 juillet, des équipes du CSM ont installé des colonies de corail rouge dans des grottes de la Principauté dans le but de mettre en place des mécanismes de culture pour maintenir l’espèce. Cette dernière a régressé notamment à cause des changements climatiques et de la pêche sauvage, bien que régulée.

>> À LIRE AUSSI : Comment favoriser la reproduction du corail rouge de Méditerranée ?

Une première reproduction à la fin du mois

Pour être sûr d’obtenir une reproduction, différents systèmes ont été aménagés dans les grottes. Dépendant des groupes et à l’aide d’un sexage effectué en amont, plusieurs ou peu de coraux mâles sont présents dans les colonies. Ainsi, il sera possible de déterminer le contexte le plus propice à la reproduction. Une d’entre elles est attendue d’ici la fin du mois de juillet.

« La restauration des milieux dégradés se fait beaucoup en milieu terrestre, en milieu marin il y a encore très peu de chose. Je pense qu’il est maintenant important d’utiliser ces méthodes scientifiques pour faire ces restaurations. C’est en quelque sorte une première pour tout ce qui est coralligène et une première étape pour cette mise en place de méthode de restauration écologique scientifique » s’est réjoui le professeur Denis Allemand, directeur du CSM.