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Brève

Le Centre Scientifique de Monaco présente un projet de lutte contre le cancer de l’enfant… grâce à l’anémone de mer

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Le Dr. Vincent Picco, Chargé de Recherches au sein de l'équipe « Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau » du CSM, a présenté son projet au cours d'une rencontre organisée sous l’égide de l’Institut National du Cancer - © Direction de la Communication / Michael Alesi

L’équipe « Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau » a collaboré avec l’équipe de l’Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement de Nice pour mener à bien ce projet.

C’est un nouveau pas en avant dans la lutte contre le cancer pédiatrique. Le Dr. Vincent Picco, Chargé de Recherches au sein de l’équipe « Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau » du CSM, a récemment participé à une rencontre entre chercheurs en cancérologie pédiatrique et collectifs impliqués dans le financement (non-institutionnel) de la recherche sur les cancers de l’enfant.

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L’équipe « Cellules Souches et Tumeurs du Cerveau » du CSM. De gauche à droite : Jérôme Durivault, Marina Pagnuzzi, Valérie Vial, le Dr. Doria Filipponi, le Dr. Vincent Picco, Thays Blanchard et le Dr. Christopher Montemagno – © CSM

Une rencontre organisée par l’Institut National du Cancer (INCa) français, dans le cadre de la « task force oncologie pédiatrique ». Ce groupe de travail, créé en 2019, se réunit tous les mois et a pour mission d’élaborer une proposition de plan d’actions, afin d’engager 5 millions d’euros supplémentaires dédiés à la recherche en cancérologie pédiatrique.

Des collectifs d’associations, tels que Grandir Sans Cancer, Gravir et l’Unapecle font également partie de cette « task force ». L’INCa peut ainsi mieux identifier les axes de recherche à financer en priorité pour répondre aux défis scientifiques et sociétaux posés par les cancers pédiatriques.

C’est dans ce cadre que le Dr. Picco a pu présenter son projet, élaboré en collaboration avec l’équipe d’Eric Röttinger (IRCAN – Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice). Ce projet vise à utiliser l’anémone de mer comme modèle d’étude des étapes très précoces conduisant l’émergence des cancers pédiatriques du cerveau.

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L’anémone de mer : des mécanismes communs à l’Homme

Grâce à sa grande simplicité morphologique, l’anémone de mer est déjà utilisée dans de nombreux laboratoires à travers le monde. « Il présente un développement embryonnaire externe, ainsi qu’un système nerveux extrêmement simple qui permet l’étude de la neurogenèse in vivo à l’échelle de la cellule individuelle », explique le CSM sur son site internet.

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L’anémone Nematostella vectensis – © Thierry Apparu

Une simplicité qui n’empêche pas ces animaux de partager avec l’Homme les mécanismes responsables de la génération du système nerveux. « Ce modèle d’étude est donc parfaitement adapté pour mieux comprendre les accidents génétiques qui conduisent à la formation de tumeurs chez des enfants parfois âgés de quelques mois », ajoute le CSM.

Concrètement, cela signifie que certains cancers pédiatriques du cerveau pourraient bénéficier d’une nouvelle approche et que les petits patients pourraient être pris en charge avec des stratégies thérapeutiques spécifiques aux cancers des enfants.

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Financée en 2022 par l’INCa, qui avait lancé un appel à projet « High Risk – High Gain », cette idée s’inscrit pleinement dans le travail de recherche pour lutter contre le cancer pédiatrique, mené par le CSM, notamment grâce au soutien de la Fondation Flavien.

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