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Portrait

Ils font le Yacht Club de Monaco : Pierrik Devic, la mer comme exutoire

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Pierrick Devic, le regard tourné vers la mer, devant le Yacht Club de Monaco (Photo © Romain Boisaubert/Monaco-Tribune)

Dans le cadre du quatrième numéro de notre grand dossier consacré aux 70 ans du Yacht Club de Monaco, Monaco Tribune est parti à la rencontre de cet amoureux des eaux, skipper expérimenté et vice-champion du monde de J/70.

C’est dans les Deux-Sèvres, près de Niort, que son amour pour la navigation est né. « J’ai commencé l’école de voile et l’optimist à huit ans, se remémore Pierrik Devic. La navigation en rivière m’a permis de développer mes sens, à travers le courant et les vents qui tournent. »

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À l’époque, le jeune garçon n’est pas encore destiné à la compétition internationale. Mais ses premières régates ont déjà un goût de victoire. « À cet âge-là, une simple régate départementale vous donne l’impression de participer aux championnats du monde, sourit le skipper de cinquante-et-un ans. Franchir la ligne d’arrivée est déjà quelque chose d’extraordinaire. »

Moniteur, Yacht Broker et vendeur de yachts

Près de quarante ans plus tard, ce rêve d’enfant est devenu réalité. Vice-champion du monde de J/70 l’année dernière à Monaco, Pierrik Devic a écrit l’une des plus belles lignes de sa carrière.

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« Je souhaitais me fixer cet objectif pour mes cinquante ans. Après deux ans d’entraînement intensif et d’investissement, finir deuxième… C’est une immense fierté pour le Yacht Club de Monaco et pour moi-même. »

Son histoire avec la Principauté a commencé il y a vingt-quatre ans. Après une carrière de moniteur lancée à La Rochelle, Pierrik Devic dresse les voiles et amarre à Roquebrune-Cap-Martin. Un nouveau départ qui le conduit à débuter une nouvelle carrière : celle de Yacht Broker.

Quand je suis au bureau et que j’ai besoin de me vider la tête, je traverse le port, je prépare mon Laser et je pars m’aérer l’esprit quelques heures. Je vois la Principauté, au large, et je respire

Pierrik Devic

« J’avais déjà eu l’occasion d’exercer ce métier sur un catamaran. Aujourd’hui, je m’occupe de la location et de la vente de yacht à Monaco. » Les bateaux et la mer, toujours. Une passion dévorante qui anime le quotidien de Pierrik Devic, qui ne manque jamais une occasion de prendre le large.

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« La voile procure un tel sentiment de liberté, souffle-t-il. Quand je suis au bureau et que j’ai besoin de me vider la tête, je traverse le port, je prépare mon Laser (dériveur monotype, ndlr) et je pars m’aérer l’esprit quelques heures. Je vois la Principauté, au large, et je respire. »

Des succès qui se multiplient et des ambitions toujours plus grandes

Un exutoire qui ne l’empêche pas de garder les pieds sur terre. « J’aime le golf aussi, être plongé dans les grands espaces et la nature. » Un besoin de solitude qui tranche avec son esprit d’équipe et son sens du collectif en compétition.

Aux côtés d’Anne Rodelato, Jérémy Moutout, Antoine Arnoult et Marco Stevenazzi, le skipper du Yacht Club de Monaco a brillé lors du Royal Irish International Challenge Yacht Club, avec cinq victoires en sept manches.

C’est une fierté de mettre en avant le Yacht Club de Monaco et de représenter la Principauté à l’international

Pierrik Devic

« C’est une fierté de mettre en avant le Yacht Club de Monaco et de représenter la Principauté à l’international. Cela me fait toujours un petit quelque chose d’avoir les lettres MON dans ma voile. »

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Un amour pour Monaco qui pousse Pierrik Devic à nourrir encore de grandes ambitions. En ligne de mire, les Championnats d’Europe, qui se dérouleront en Angleterre en septembre prochain, avant les Championnats du monde en Floride en octobre. Toujours en J/70.

« Le monocoque a toujours été ma discipline de prédilection, explique-t-il. J’aime bien être sur l’eau, faire de la planche à voile, du wakeboard ou du wingfoil, mais c’est vraiment la voile qui m’a toujours attiré. Appréhender les éléments, gérer ses émotions et ses peurs… La voile, c’est un peu l’école de la vie. »

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