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Interview

« Je mettrai tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre ces belles valeurs » : Antoine Zeghdar, nouvel ambassadeur de la Fondation Princesse Charlène

Né à Monaco, Antoine Zeghdar, 26 ans, entretient depuis son enfance des liens privilégiés avec la Principauté et sa Famille Princière. Une relation qui prend aujourd'hui une nouvelle dimension avec cette nomination officielle © Stéphane Danna / Direction de la Communication

Linternational français de rugby à 7, champion olympique et enfant du Rocher, revient en exclusivité pour Monaco Tribune sur sa nomination en tant qu’ambassadeur officiel de la Fondation Princesse Charlène de Monaco. Une désignation qui s’inscrit dans la continuité d’un parcours intimement lié à la Principauté.

Le 18 avril dernier, la Fondation Princesse Charlène de Monaco a annoncé avec fierté la nomination d’Antoine Zeghdar en tant qu’ambassadeur officiel. Cette désignation s’inscrit dans la stratégie de la Fondation de s’entourer de relais d’exception, chargés de faire rayonner ses missions, d’aider au développement de projets et de mettre en lumière les jeunes talents dans leurs pays respectifs.

Parmi les nombreux ambassadeurs, le tout récent champion olympique avec l’Équipe de France de rugby à 7 incarne parfaitement l’esprit que souhaite promouvoir la Fondation. Inspirant et profondément attaché aux valeurs de solidarité et de dépassement de soi, il représente le sport comme vecteur d’impact positif. À travers son parcours et ses actions, il soutient activement la mission de la Fondation pour un avenir plus sûr et inclusif, notamment dans la lutte contre la noyade et l’éducation par le sport.

Quel a été votre tout premier contact avec la Fondation Princesse Charlène de Monaco ?

Étant originaire de Monaco, j’ai moi-même bénéficié d’un projet avec la Fondation Princesse Charlène quand j’étais plus jeune, où on est partis avec l’équipe de Monaco du rugby pour un échange en Afrique du Sud. C’était quelque chose de vraiment incroyable.

Étant donné que la Fondation souhaite promouvoir les valeurs du sport comme la solidarité, le respect et donner le meilleur de soi, ça me parle forcément. Ce sont des valeurs qu’on retrouve réellement dans le rugby et ils sont très attachés à ce sport. De ce fait, dès qu’ils avaient un événement, que ce soit le Tournoi Sainte Dévote ou autre, j’ai essayé d’être présent pour les aider. J’ai d’ailleurs été le parrain de l’édition 2024 du tournoi de Sainte Dévote.

Cette nomination en tant qu’ambassadeur à Monaco marque-t-elle une nouvelle étape dans votre carrière ?

Bien sûr, c’est quelque chose de beau. C’est très important pour moi de participer un maximum pour le développement de cette fondation. C’est une responsabilité supplémentaire sur les épaules, mais il faut faire briller cette fondation dès qu’on en a l’occasion. Je vais prendre beaucoup de plaisir et de rigueur à le faire.

À quel point les valeurs de solidarité, respect et protection de la vie que défend la Fondation vous touchent-elles personnellement ? Pouvez-vous les rattacher à une expérience personnelle ?

Ce sont des valeurs que je retrouve tous les jours et qui sont aux fondements de mon sport. Je trouve que plus on monte dans le haut niveau, plus on retrouve toutes ces notions à un état encore plus pur. Je pense qu’elles sont importantes pour se développer en tant qu’homme aussi.

Je suis particulièrement sensible aux actions que met en place la Fondation quant à la prévention de la noyade et à l’éducation par le sport. C’était donc tout naturel pour moi d’accepter d’en être l’ambassadeur officiel.

Concrètement, quelles seront vos prochaines missions à leurs côtés ? Avez-vous déjà des projets définis ?

Pour l’instant, pas encore. Surtout car l’agenda d’un rugbyman change beaucoup. On a souvent des choses qui ne sont pas prévues. Je n’ai donc pas trop de visibilité sur mon futur agenda. Mais dès que mon calendrier me le permettra, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre les belles valeurs de la Fondation et faire un maximum d’actions pour elle.

Vous avez grandi à Monaco. Avez-vous déjà eu l’occasion d’échanger avec la Princesse Charlène ?

Oui, bien sûr. Plus jeune, j’ai eu l’occasion de la voir assez souvent. Quand on fait son parcours scolaire à Monaco, la Princesse intervient quand même assez régulièrement autour du sport ou bien pour présenter et parler des actions de son association. Charlène de Monaco met, je pense, beaucoup d’énergie pour les enfants de la Principauté et d’ailleurs.

Avez-vous reçu les félicitations de la Famille Princière pour vos succès sportifs, notamment lors de votre titre olympique ?

J’ai effectivement eu la chance d’avoir le soutien du Prince Albert II et de la Princesse Charlène, qui m’ont félicité pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Je pense qu’ils étaient fiers d’avoir un athlète né à Monaco sacré champion olympique. De mon côté, j’étais d’autant plus heureux de voir cette fierté dans leurs yeux, surtout qu’ils me connaissent depuis que je suis très jeune et qu’ils ont un peu suivi mon parcours.

Je suis allé leur montrer ma médaille, c’était important pour moi de le faire. Ils sont vraiment super, notamment avec tout ce qu’ils font pour le sport à Monaco. C’est toujours un plaisir de pouvoir partager un moment, même court, avec le Couple Princier.

Quel impact souhaitez-vous avoir sur la jeunesse à travers votre double rôle de rugbyman professionnel et d’ambassadeur ?

Je pense que c’est important pour la jeunesse d’avoir des référents car quand j’étais plus jeune, lorsqu’il y avait des sportifs de haut niveau qui intervenaient, on écoutait vraiment ce qu’ils avaient à nous dire et ce qu’ils essayaient de promouvoir. Maintenant que j’ai un peu plus de recul, j’aimerais avoir ce rôle-là pour transmettre toutes ces belles valeurs et de faire en sorte qu’à leur tour, les jeunes soient sensibilisés aux causes de noyades notamment.

Et puis en parallèle, faire en sorte que le sport leur permette de se développer personnellement et sportivement. Si je peux apporter ma pierre à l’édifice pour ces jeunes, ce serait merveilleux. Je suis très heureux et j’ai hâte de commencer mes missions avec la Fondation.