Monaco, promoteur de l’entrepreneuriat sans frontières

La Principauté s’affirme comme un laboratoire d’innovation ouvert au monde lors d’une session World Business Angel Investors Week 2025.
Le 18 juin s’est tenu la session monégasque de la World Business Angel Investors Week 2025, une initiative mondiale affiliée au Global Partnership for Financial Inclusion (GPFI). L’événement, organisé dans les locaux de MonacoTech, en partenariat avec le Monaco Economic Board (MEB) et la Jeune chambre économique de Monaco (JCEM), s’est placé sous le signe de l’innovation durable.
Après un discours introductif prononcé par Pierre-André Chiappori, Conseiller de Gouvernement-Ministre des Finances et de l’Économie, Guillaume Rose, Directeur général exécutif du MEB, a insisté sur l’importance de créer une émulation entre les professionnels. « Avec ses 640 entreprises membres, le MEB fait office de Chambre de commerce et d’agence chargée de promouvoir les intérêts économiques auprès des pays étrangers et des investisseurs. […] Les caractéristiques de Monaco nous positionnent comme un laboratoire ouvert aux personnes qui cherchent à innover dans les domaines des technologies numériques, de l’énergie et du développement durable ».
La jeunesse au cœur de l’innovation
Une vision de l’entrepreneuriat que partage Hanna Derrien, Présidente de la JCEM, qui a présenté les programmes d’accompagnement aux jeunes générations qui se lancent. Le concours du meilleur entrepreneur, qui célèbre son 30e anniversaire, distribue notamment un prix gouvernemental de 14 000 euros. « Grâce à ce concours, elles ont émergé et sont devenues un pilier de l’économie locale », explique-t-elle à propos des startups participantes.
La première table ronde a justement donné la parole à trois entrepreneurs représentatifs de cette diversité. Mathieu Debieuvre de Nivura (entreprise spécialisée dans le cloud computing) a ainsi salué « l’engagement important du gouvernement, qui a d’ailleurs été notre premier client, en faveur de la transformation numérique ». Olena Prykhodko, fondatrice de la British School of Monaco, a quant à elle rappelé l’importance stratégique pour un pays de coopérer dans le domaine de l’éducation.
Enfin Camille Lopez, fondatrice d’Hy-plug, spécialisée dans les technologies propres pour les ports et la mobilité maritime, est revenue sur la tenue de l’UNOC et du BEFF : « L’économie bleue est un domaine où il n’existe pas de lignes directrices précises. Il s’agit plutôt de se concentrer sur l’aspect environnemental et les défis à relever car l’innovation n’est pas toujours le meilleur mot pour rendre quelque chose plus écologique ».